Jeudi 7 janvier 2010 à 9:24

Amis du soir, bonsoir

La vie a le sens de l'ironie, vous ne trouvez pas ?
La société est quelques chose d'étrange. Partout, on essaie de vous fourrer dans le crane dse valeurs precises : il faut etre gentil , il faut etre courtois, il faut etre respecteux, le bien c'est essentiel, etc etc et c etcc , et au final, elle offre les clés du monde generalement aux mecs dont la vie est basée sur l'agressivité. Y a pas un bug ?

Moi, perso, j'en ai un peu soupé ^^ serieux, je sature d'être sympa pour rien ( voire pour me prendre de grandes baffes dans la gueule )
Je me suis toujours appliqué à faire les choses dans les règles , à ne pas tricher, à ne pas faire de saloperies, etc etc. Et grace à ca, je me suis pris assez souvent des baffes virulentes dans la tronche. ALrors, laissez moi vous poser la question : quel interet  ? Personnelement, je n'en vois pas une.

J'en ai juste marre d'être celui qui douille.  Ca sert à rien de donner de soi, les gens s'en foutent.  Ils s'obstinnent à voir par le petit bout de la lorgnette , parce que c'est plus facile. Je sais pas, j'ai du lire trop de bouquins , parce que j'essaie toujours d'éviter la voie la plus facile. Mais au final , j'ai l'impression qu'il  n'y a que moi à etre assez bête pour faire ca. Je crois que je vais arreter, ca me gave profondement.

Je suis juste fatigué. De toujours devoir faire des efforts. Je sais pas, des fées ont du se pencher sur mon berceau et dire : toi, tu vas morfler jusqu'à la fin de ta vie. Tu vivras un purgatoire sur terre. Pourquoi j'ai jamais droit à quelque chose de simple ? Non, faut toujours que je me fasse l'everest par le K2 en tong. J'en ai juste assez .
Pourquoi il faut toujours que ce soit non ?  Au final, je vais penser que je ne suis tout simplement pas presentable. Il doit y avoir quelque chose qui cloche , chez moi. J'ai envie de tout plaquer. Ma vie est une blague. Une sinistre, en plus. J'en suis au stade ou j'envisage l'armée ( et toute personne me connaissant sait à quel point ca devient grave ) .
J'ai l'impression de toujours etre dans une boue . Je sais pas. Pourtant, je demande quasiment rien. Mais meme rien, c'est trop pour moi. Ca en devient franchement saoulant. 
Qu'est ce qui cloche, chez moi  ? Peu importe ce que je tente , ca foire toujours. Je dois tenir plus du parasite que d'autre chose, non ? Et pourtant, j'essaie le contraire au maximum. Mais non, rien à faire. IL est ecrit que je morflerai toute ma vie. Et on y tient. J'en ai juste marre de toujours m'en prendre.
Pourtant, je fais les choses bien. Je sais pas,  j'essaie toujours d'avoir le minimum de trucs à me reprocher. J'emmerde personne, je ne fais jamais rien ,j'aide à chaque fois qu'on me le demande, à mon detriment souvent. Je donne tout cke j'ai sans jamais rien demandé en retour, meme si j'ai peur ou mal.
Alors pourquoi je suis toujours obligé de me battre ? J'en ai assez. J'ai rien d'un warrior.  Je suis juste un type paumé à sa recherche et qui veux se poser et profiter; C'est pourtant pas le perou. Mais bon, apres tout, je suis habitué : quand c'est moi qui demande, obligé, c'est non.  Je veux juste arreter de souffrir. Mais je crois que ca, c mort

tant pis.  je vais recommencer à etre ce que j'étais avant. Quitte à morfler, je prefere etre celui qui la cause.

Dimanche 3 janvier 2010 à 20:39

 Ca y est, nous sommes en 2010. Nous allons bientôt rentrer dans une nouvelle décennie. Ce qui me va très bien. De mon avis personnel, la décennie 2000 a été, vous m’excuserez de la virulence des expressions, une décennie d’appauvrissement intellectuel généralisée.

La, j’imagine que tout le monde a ouvert grand ses yeux et s’est dit dans sa tête « il n’a pas encore décuvé, cui-là ! ». Et pourtant, c’est un fait que l’on peut retrouver dans tous les domaines. C’est d’ailleurs assez amusant. Les années 80 étaient les années de l’espoir. Les années 90 celles du boom technologique. Mais qu’est ce qui a été vraiment marquant, dans les années 2000 ? Pour ma part, rien n’a spécialement grâce à mes yeux (à part peut être Half Life 2). La décennie du médiocre

Dans pratiquement tous les domaines, que ce soit la musique, le cinéma, le jeu vidéo ou le visuel, l’expression libre et avant-gardiste des années 80 a été censurée et bridée au cours des 20 dernières années, de façon à être formatée pour se conformer au mieux possible à des standards « économiquement et moralement optimums ». Le cinéma se fait censurer à tout bout de champ (cela dit, sur un certain point, ce n’est pas plus mal, j’en avais marre de voir sans cesse des scènes « pour adultes » dans les films qui n’avaient pas de raison particulières d’être la), à croire que la violence et la luxure sont devenus persona non grata, cela ne donnant malheureusement pas de meilleurs films. La musique est tellement formatée qu’aux derniers NRJ Awards, j’étais incapable de distinguer les nominées en artiste française de l’année.
Résultat, on constate que l’économie et l’art ne font pas bon ménage. Vous voulez une preuve banale : souvenez-vous de votre enfance, quand vous étiez jeunes et insouciants. Et que vos dessins animés du samedi matin ressemblaient à quelque chose. Maintenant, on balance à nos enfants des trucs tellement débiles et édulcorés que j’ai peur pour la génération suivante. Le plus amusant étant que cela a été fait afin de pouvoir donner à nos enfants des bases stables de non violence et de paix. Quand je vois les mômes de 13 ans de maintenant, élevés à Oui oui et Dora et qui serait capable de pousser une petite vielle sur les voies d’un métro pour voir si c’est marrant, je ne suis pas sur que ca marche.


Les années 90 étaient inscrites sous un œil neuf et brillant. L’effondrement du mur puis du bloc de l’Est avaient soufflé un air de liberté et d’ouverture dans le monde entier. Les mouvements sociaux comme le racisme et le féminisme « virulent » étaient en plein essor, portés fièrement par l’esprit libéré et euphorique du monde. On était alors dans une optique de plaisir, d’élargissement et de largesse. Tout cela a été soufflé littéralement par le 21e siècle. On se retrouve désormais dans un monde censuré en tout point. On dirait que l’abondance fictive d’information via la toile a engluée la vraie. Big brother is watching you !! ( j'exagère, mais à peine ) 

Bien sur, tout le monde va me dire « c’est du au 11 septembre ». Là, une onomatopée grossière a été bloquée in extremis par mes dents, et je me contenterai de dire que les deux tours n’ont été qu’une excuse. Une excuse tragique, mais une excuse quand même. Non, ce qui s’est vraiment passé, c’est qu’avec la chute du mur et du bloc communiste, le libéralisme sauvage et la mentalité qui va avec se sont retrouvés avec les coudées franches. En effet, quelle alternative le monde moderne a-t-il ? Pyongyang ? Je ne suis pas communiste (désolé, m’man), et je ne le serai jamais. Le communisme totalitaire est aussi foireux que le libéralisme. Mais l’avantage que l’on a eu au cours du 20e siècle, c’est que l’antagonisme entre les deux rendait obligatoire une certaine séduction économique. Le « monde libre » se devait de donner des conditions de vie aussi bonnes que possible, afin de rendre "idiot" une éventuelle tentation vers la gauche pure. Quand on voit maintenant à quoi ressemble la Russie, l’Allemagne de l’est et la France, on se dit que péter le mur n’était peut être pas l’idée la plus géniale que l’on ait eu (eux même le pensent, d’ailleurs). 

Mais là où on voit réellement l’impact des deux tours (et accessoirement celui des medias, étendards des partis voulant se faire réélire), c’est le climat d’hostilité ambiante qui a découlé de cela. Pour commencer, l’obscurantisme et l’ostracisme religieux sont revenus à grandes foulées, alors qu’on avait passé plus d’un quart de siecle à essayer de les faire dégager. La laïcité perd de plus en plus de son influence (aidée grandement en cela par notre président préféré), talonnée fortement par un communautarisme aussi psychorigide qu’un radar automatique. Al Qaida monte en force régulièrement, renforcée par le traitement auquel à droit à travers la communauté musulmane à chaque attentat. Un peu comme si la communauté chrétienne se faisait jeter des pierres à chaque fois qu’un membre de Focus on Family faisait exploser un hôpital pro avortement.

Mais bon, si cela s’arrêtait juste à la religion, ca pourrait presque passer. Le problème, c’est qu’on retourne à l’ethnocentrisme et au « sociocentrisme » (néologisme que je viens d’inventer, j’avais la flemme de chercher le mot adéquat dans le dictionnaire) de manière fulgurante. Des propos qui auraient jeté un opprobre en titane pur il y a dix ans lèvent juste une légère houle, de nos jours. A croire que Touche pas à mon pote, ca s’est fini il y a dix ans. On se retrouve dans une dimension de mise en conflit perpétuelle des différentes couches de ce pays. Les pauvres contre les riches, les fonctionnaires contre le privé, les noirs contre les blancs contre les arabes. Cela en devient ridicule. Surtout que la liberté journalistique devient de plus en plus exigüe, et donc ces situations sont mis en avant en permanence, jetant à tout bout de champ de l’huile sur le feu.

Pour pas mal de gens que je connais, l’état actuel de la France est du à l’arrivée de Nicolas Sarkozy et de sa prise de pouvoir sur le monde politique. Bullshit. Nicolas Sarkozy est un symptôme, pas une cause. Le monde politique global est dans un marasme intellectuel à faire frissonner Nietzche. Et je ne suis pas sur que cela soit près de changer. En fait, on a meme fait un bon de 50 ans en arriere. Depuis quelques temps, la xénophobie est redevenu politiquement correcte. On la cache sous deux tonnes de pseudo bons sentiments et on lui donne un petit air neuf (genre 1m60, l'air neuf). Mais au final, une fois le coup de karsher passé, ca reste toujours le bon vieux racisme hitlerien du debut du siècle. 

Quand j’étais petit, on était à l’ère Mickael Jackson, Black and White, ouverture du monde, amélioration des conditions de vie, diminution des fractures sociales. Le monde se réveillait d’un demi-siecle de peur nucléaire et s’avançait sur la voie du renouveau. Je ne sais pas comment, mais au cours de sa route, il est tombé dans un trou et s’est réveillée à la fin des années 30. On est revenu au temps du flicage permanent, de la peur tacite, de la disparité totale riche/pauvre, et de la démesure totale. Ou est donc passé l'idée d'ouverture du monde dont Kofi Annan , Nelson Mandela et Aung San Suu Kyi étaient quelques figures de proues ? Aujourd'hui, on ne parle plus que de fermetures des frontières et de recherche "d'identité nationale " : quelle blague. Pour faire court, dans les années 80, le monde occidental se battait pour que les conditions de vie et de travail au Laos s’améliorent et se rapprochent des leurs. Depuis les années 2000, le monde occidental se bat pour que ses conditions de vie et de travail se rapprochent de celles du Laos. J’espère que le monde se réveillera et essaiera de faire en sorte que la décennie qui commence soit meilleure que celles qui s’est écoulée, ce dans tous les domaines.

Mardi 29 décembre 2009 à 8:27

J'ai arreté de rever.
Je sais pas trop quand ca s'est passé
Etait ce il y a trois ans quand je suis arrivé ici ?
Etait ce il y a 5 ans quand j'ai compris que peux importe ce qui se passe, la vie est toujours un cauchemard ?
Ou était ce simplement quand je suis supposé avoir grandi ?

Je sais pas, je ne me reconnais plus trop dans le bertillon que je vois dans le miroir.
Ou est passé le sourire qui disait " creve, vie , tu t'en fous , tant que tu ris ? "
ma vie a toujours été un buisson de mélancolie, mais elle était parsemée de poussière d'etoiles qui donnaient tout leur sel à chaque peripetie. Cette envie que j'avais de toujours connaitre la fin de l'histoire.  Maintenant, je me sens juste comme un clown triste, qui sourit juste pour cacher ce qu'il pense. Sauf que je ne sais pas trop ce que je pense. Je me perds, je me noie dans le flot des evenements qui me laissent sur le coté. J'ai envie de disparaitre, et en meme temps, il y a tant de choses qui me rattachent à ma vie actuelle. Et je les aime, ces choses. Et pourtant, je me detache peu à peu, feuille apres feuille. Je me separe de mes amis, de ma famille, de mes passions, de mes envies. Et ca me fait mal. Mais en meme temps, ca m'eclaircit les idées. Ce qui n'empeche que je suis paumé ^^
J'ai en face de moi un paquet de clope que j'ai retrouvé dans la poche d'un vieux manteau. On s'est regardé en chiens de faience toute la nuit. Je me demande si je devrais recommencer à cloper. Apres tout , ma derniere date d'il y a presque 6 mois, et j'avais meme pas reussi à l'apprecier.  Mais bon,  je sais tres bien que j'ai arreté de fumer. Je ne suis meme plus dans la tranche des fumeurs occasionnels, je suis passé aux non fumeurs. L'odeur des clopes en est venu à me gener. C'est marrant pour un mec qui avait des cendres jusque dans les cheveux ^^ 
Ahllalalala, je suis devenu bien chiant. Je ne bois plus , je ne fume plus, je ne sors plus, je ne baise plus à tout va et je ne fais plus de saloperie. Quel gentil garcon bien sage. J'en vomirais dans ma tasse à thé. Et le pire, c'est que j'aime ca. Je suis zen, calme et presque sur de moi . Je crois que j'ai decouvert peu ou prou mes limites et j'arrive à les transcender quand il faut; Je m'approche peut etre de l'illumination, qui sait ^^ Quoique non, je suis beaucoup trop attaché aux biens de ce monde. je veux des choses à moi. Je veux etre heureux, mais pas seul. Je ne peux plus etre seul. C'est peut etre ca , le plus horrible avec tout ca. avant ,j'adorais etre seul. Maintenant, des que je me retrouve seul avec mes pensées, je panique, au sens litteral du terme.  Je suis completement paumé, si vous saviez ^^
Cela dit , j'aimerais bien devenir un pervers fini qui ne pense qu'à son plaisir personnel en s'en foutant des autres. J'ai envie de recommencer à plonger dans le stupre et la fornication, sans forcement à penser à d'autres trucs en meme temps.  Je sais pas, je me suis assagi, et je comprends pas pourquoi. avant , j'aurais tenté tous les trucs les plus chelous qui existent . Et non   je suis juste gentil .
Argh ,je deteste etre gentil. Et pourtant, j'ai du mal à ne plus l'etre .Je sais pas. On m'en a fait tellement baver , à tort et à travers que je me suis juré de ne plus faire de mal sans raison ( voire meme avec raison , je crois ).  Je suis en train de me transformer en bon saint maritain. Et ca me fait supremenemt chier. J'aimerais bien recommencer à avoir des coups de gueule comme avant, plutot qu'essayer de tout rentrer en moi meme et d'evacuer petit à petit. Surtout que y en a qui n'aiment pa, apparement ^^ y a pas à dire, peu importe comment je m'y prends, c'est toujours de traviole ^^
je suis calme quand je devrais crier, et je crie quand je devrais etre calme. Je suis gentil, et on me le reproche; Je tache d'etre comprehensif et on me retorque d'etre mou .... Je devrais peut etre juste me laisser aller et retourner à mon oldself, plutot que toujours dire " c'est pas grave, je ferai avec , ca va aller  "  peut etre que je devrais laisser mes mauvais demons sortir de temps en temps. Au moins, je retrouverais ma joie de vivre entiere et pas à moitié éteinte comme elle l'est actuellement. Mais bon, je sais pas y aller doucement , je suis une tete brulée qui est extremiste. Je ne sais pas y aller doucement. Quand je suis brutal, c'est comme un barbare. Qand je suis doux, c'est comme une peluche.Je suis nul pour les compromis et les juste milieu. J'ai envie de faire exploser le cosmos et je me contente de flammeches. Ridicule.

En fait, je crois que j'essaie d'etre normal , sauf que je sais pas comment on fait. J'essaie d'etre stable en utilisant de faux semblants. C'est debile à souhait. Apres tout, comme l'a dit une personne que j'aime beaucoup, je suis la personne la plus stable et la plus constante que je connaisse. Je suis mature et je suis fiable comme un coffre fort. Je n'ai pas besoin d'etre sympa. J'ai juste à etre la et à aimer. Mais c'est plus facile à dire. Surtout quand on ne me facilite pas la tache; On voudrit que je me lache totalement en ayant malgré ca toujours un pied dans le precipice. C'est pas la chose la plus aisée à faire. Moi aussi ,j'aimerais bien me lacher totalement et etre monsieur peluche 24 24. Mais c'est dur de se lacher totalement quand l'autre passe son temps limite à dire qu'il ne veut pas de toi ....  Je sais pas, je demande peu , et pourtant, j'ai toujours l'impression qeu c'est trop. Peut etre qu'en fait, il faudrait que j'arrete de demander et que je me serve. Mais bon. Je sais pas si je suis encore capable de faire ca.

J'aimerais bien avoir une feuille de route . Ou meme decider d'un truc sur un coup de tete et m'y accrocher; Mais j'ai tellement de mal. La seule chose à laquelle je sois accroché pour l'instant peut se peter du jour au lendemain.  Et ca me fait peur, parce que je ne sais pas ce que je ferais sans elle.
Donc je me laisse errer et j'attends l'illumination en sirotant du thé à la menthe ( c'est que c'est bon, cte merde ^^ )




Lundi 21 décembre 2009 à 12:59


Mercredi 2 décembre 2009 à 19:41

Bon, et bien, il faudra bien que je m'y fasse.
Sauf que je n'en ai aucune envie. Et j'ai tellement mal. Tellement.

C'est fou ce que la douleur vous rends pathétique. Vous ne revez que d'une chose, c'est de vous trainer à ses pieds en hurlant à la lune, ce qui bien sur n'arrivera pas.
L'amour, quelle chienlit.
J'ai mal. Comme jamais je n'ai eu mal jusqu'à present. Jamais une rupture ne m'a dechiré le coeur comme ca ( et pourtant, vous connaissez pour la plupart mon lourd passif), mais la, ca fait vraiment super mal.  j'ai l'impression qu'on m'arrache les entrailles avec une cisaille ( veridique)

Peut etre est ce parce que c'etait la premiere fois que je me voyais avec un futur avec quelqu'un. D'habitude, quand je sors avec quelqu'un, avant même de voir le lendemain, je vois qui va la remplacer et comment je vais la plaquer. La , j'avais meme pas imaginé la chose, meme si on rompait tout le temps.  J'avais jamais eu quelqu'un dans la peau , comme ca. On dirait que ce n'etait pas réciproque. Tant pis. Enfin non, pas tant pis.    J'ai envie de me rebeller, de gueuler, de ma plaindre, de hurler, de la retenir et de lui expliquer qu'elle fait la plus grosse erreur de sa vie.  Ce que bien sur, je ne ferai pas.  J'ai jamais été aussi proche de l'humiliation, et pourtant , je n'en ferai rien. Elle a fait son choix, en son ame et conscience, et tant pis pour moi.
Je ne meritais pas, peut etre. J'en sais rien. Elle m'aurait demandé la lune que j'aurais construit une fusée. Je lui demandais de son temps, c'était peut etre la chose de trop. 
Je dois etre nul pour ces choses la. Je suis trop calin pour certaine, pas assez pour d'autres. Trop possessif pour certains, pas assez pour d'autres. Trop colerique pour certains, pas assez pour d'autre. Merde. Vraiment merde .

J'en peux plus. Et j'arrive pas à controler les larmes qui tombent. Je vais peut etre aller m'imbiber de rhum jusqu'àce que mes larmes deviennent marrons. au moins, ca se verra pas trop .  Ca va me prendre 3 jours pour sortir de chez moi. Pourquoi faut il que je me deplace en rer ?

Samedi 14 novembre 2009 à 0:51

Meme les souffrances programmées peuvent etre douloureuses

On s'y attends. On s'y prepare. On s'y fait. Et pourtant, ca fait mal. Normal. On y a mélé l'amour, qui a ammené l'envie, qui a amené l'espoir  ( qui mene au coté obucur de la force ) .
Je l'ai deja dit mainte et mainte fois : l'espoir est la maladie venerienne la plus transmise sur la planete. Elle vous prends à la gorge au moment ou vous ne vous y attendez pas, et vous trainez, les crocs plantées jusqu'à l'endroit ou elle vous balancera. C'est chiant, mais on le sait
Alors pourquoi tenter ? Parce que quelques fois, on considere qu'il y a des choses qui meritent qu'on prenne des risques, meme si c'est excessivement casse gueule. Parce qu'au lieu de voir les épines dissiminées un peu partout sur le chemin, on voit juste la greve ou on pourrait comtempler les vagues et les étoiles. Ahlalala, le romantisme, quelle plaie.
C'est une tare psychologique dont j'ai du mal à me debarasser. Cela dit , c'est si bon.
Ca fait mal quand ca s'arrete. Pire que la plus horrible des blessures. Et on a beau y etre habitué , ce n'est pas pour autant que la  nouvelle plaie ne fait pas hurler à la lune. Tout au plus on saura en contenir les symptomes. Mais ca s'arrete la. On s'interroge sur la marche à suivre, sur le nombre d'options disponibles pour revenir en arriere. Mais au final, on sait tres bien qu'on a deja abattu ses cartes et qeu c'est à l'autre de voir ce qu'il veut piocher dedans. On est suspendu à quelque chose d'exterieur, et c'est ca le pire. On ne peut que rester la et attendre. .
Et le jeu des secondes va reprendre, goutte de vie et d'éternité melées qui vont s'égrener, les unes apres les autres, d'une lenteur moite et insupportable. Et je vais encore errer en essayant de les eviter.  Parce que vivre , c'est tellement chiant.  J'y avais à peu pres repris gout, mais je sens que je vais encore y perdre tout interet. Je vais juste recommencer à m'ennuyer en regardant la pluie par une fenetre sans vitre d'ou la froideur du desoeuvrement me frappera en pleine face.
Ca n'a meme pas encore totalement commencé que j'en suis deja transi de froid

J'ai mal, je crois bien. Et c'est pas chouette.

Lundi 19 octobre 2009 à 21:36

Amis du soir, bonsoir

Je discutais avec une amie du marasme puant qu'est ma vie sentimentale, et je me disais un truc : les femmes ne cherchent pas la perfection !

Arretez de lire les bouquins sur barbie, lady di  et tout ca. C'est faux !!! Nul, con, debile, bouh , caca !!
Ce que les femmes cherchent , ce sont les tocards qui essaient. Si si . Plus de prince charmant. Ce qu'elles veulent, de nos jours, ce sont des mecs bizarres, mais qui tentent des trucs. Pas grave s'ils échouent, tant qu'ils tentent le truc.

Comprenez :

Les femmes ne veulent pas d'un mec romantique. Elles veulent d'un connard qui leur offre des fleurs, à elles.
Elles ne veulent pas d'un cuistot. Elle veulent d'un connard qui n'y connais rien mais qui essaie pour elles
Elles ne veulent pas d'un mec gentil. Elles veulent des brutes qui s'adoucissent pour elles.
Elles ne cherchent pas le bonheur immediat, mais d'un bonheur construit pour elles et elles seules.

Oubliez les trucs  : les femmes veulent quelqu'un qui les fait rire, ou qui leur fait plaisir, ou tout autre connerie du style.
Non , bouh, poubelle et chasse d'eau !!!!
Vous voulez une meuf ? Pas compliqué. Faut faire l'inverse qu'en maternelle. Comprenez : au lieu de passer votre temps à la taper, tapez tout le monde sauf elle, elle appreciera l'attention. Soyez odieux avec le monde, et un caniche pour elle.  " j'me suis fait tout p'tit devant une poupée  [blush] " et ca marchera  à tous les coups.

Donc, je me dis, à quoi ca sert tout ca, la télé, les journeaux, etc etc , si suffit d'etre con, cretin, inconsistant et agressif, mais de " faire des efforts " pour avoir ce qu'on veut ? 
Ca sert plus à rien d'etre le prince charmant, soyez le crapaud, il y a un meilleur rendement


Mardi 8 septembre 2009 à 22:21

Amis du soir, bonsoir


Je me sens mal
Je me sens triste
Je me sens seul

Tellement seul
J'ai l'impression de mourir à petit feu à l'interieur, me noyant peu à peu dans les larmes inombrables que je n'ai jamais versées. J'ai l'imression d'etre tellement vide. Creux. D'etre tellement naze. Ininteressant. Ca fait tellement longtemps que je me sens seul. Je sors , je bois, je fume, je baise des fois , et pourtant, jamais la sensation de solitude ne s'en va réellement. J'ai juste l'impression de me cacher derriere les evenements. Mais au final, je reste juste un pauvre type paumé qui n'arrive à rien. Et ca me fait tellement mal. J'en tremble, seul, le soir, dans mon lit, me mordant les levres quelques fois pour ne pas gemir. Je reve de larmes. C'est bizarre, non ? Je reve de larmes à toutes lse sauces. Un jour, elles sont magiques. Un autre je me noie dedans . Un autre elles me parlent. Mais ces temps ci, j'arrete pas de rever de larmes. Et de changements. Je me suis perdu. Et j'ai tout perdu. je ne suis plus qu'un pauvre type qui ne sait plus ou il en est. Et qui en a marre de chercher. j'aimerais trouver
et surtout, j'aimerais arreter de broyer du noir, tout seul dans mon coin. Mais je n'y arrive pas. J'ai l'impression que si je me lachais, je me mettrais tellement à pleurer que je me viderais au point de pleurer des larmes de sang. j'ai mal. Tous les jours. Tous le temps . Et je souris , parce que personne ne peut rien pour moi
Il y a pas si longtemps, un ami m'a demandé si j'étais heureux. J'ai juste pu repondre la verité : non . Et je me rappele plus c'est quand la derniere fois que je me suis senti vraiment heureux. Je suis juste un type qui remplit maladroitement les vides. Sauf que j'en ai marre.
Plus le temps passe, plus j'ai envie de mourrir. Pour un ex suicidaire, c'est pas bon signe. Et alors ? Je devrais peut etre en finir. J'arreterais de m'ennuyer. Ou pas.

TUEZ MOI

Mercredi 26 août 2009 à 19:30

Amis du soir, bonsoir


J'etais aujourd'hui en train de discuter avec l'une de mes meilleures amies , quand , pour une raison qui m'echappe, nous avons commencé à discuter de la fidelité, et surtout , de l'infidelité. Bien sur, elle me sortait plein de blabla. Et je lui ai dit que les seuls personnes qui pouvaient se targuer d'etre à jamais fideles, ce sont les puceaux. Elle m'a repondu " et les frigides " . Bah meme pas.
Comprenez ceci : le plaisir n'est qu'une composante minimaliste du sexe. Cet acte est l'amalgame de dizaines de trucs divers et variés. Amour, peur, solitude, plaisir, souffrance, domination, soumission, j'en passe et des meilleurs, et meme la haine. Je suis sur que la moitié des gens qui vont lire cet article ont deja au moins une fois couché avec quelqu'un pour faire mal à un autre. Il glorifie des trucs idiots et reduit des choses importantes. Il trouble la vision , diminue les points de qi. Bref, c'est mal. Et tellement bon
Le sexe est un catalyseur de ce qu'il y a de meilleur et de pire chez nous. Et je dirais meme quasiment que du pire . C'est fou ce que le sexe peut magnifier des trucs insignifiants, mais aussi horrible. Combien de gens se sont mis des ennuis sur le dos pour 20 min dans une chambre d'hotel ?
L'etre humain aime la douleur. Il crée son propre purgatoire sur terre. Et bizarrement, ce petit acte de rien du tout se transforme obligatoirement, à un moment ou à un autre en catharsis . Personnelement, je trouve ca amusant ( meme si je suis en manque comme y a pas ^^ ). Mais je trouve ca extraordinaire. Et pourtant, si comprehensible.
Je serais mal placé pour faire des commentaires, ayant été infidele , generalement par jeu ( cki est pire, faut bien l'avouer ) . Mais je trouve etrange le nombre de personne qui passent leur temps à clamer des trucs et à penser autre chose. Soyons francs, personne ne vous mangera. Et vous eviterez peut etre de cruelles désillusions.

Jeudi 16 juillet 2009 à 22:02

« Je serai là dans un quart d’heure, répondit Wood Burke dans un soupir. Tachez de me fournir en café ou je n’arriverai jamais à sortir de ma voiture. »
Il raccrocha violemment en s’extirpant maladroitement de son lit. Etre flic a quelques cotés agréables, mais principalement des inconvénients. Apres tout, dans combien de boulots vous reveille-t’on à 3heures du matin pour vous faire rempiler alors que vous prenez votre première vraie nuit de sommeil depuis 2 jours ? Médecin, peut être, et encore eux au moins, ils étaient payés en conséquences. Non, honnêtement, bosser dans la police, c’est vraiment pas une vie.
C’était les meme pensées qu’il se rabachait depuis au moins quinze ans, à croire qu’elles étaient comprises avec l’insigne et le flingue.  Mais sa séance de raillerie était indispensable au réveil complet de sa triste personne. Pour une fois qu’il arrivait à dormir sans somnifères. A croire qu’on tenait vraiment à lui détruire le cycle du sommeil à tout jamais. Un flic qui ne dort jamais, quel rêve pour le contribuable. Il sourit à cette idée en attrapant son pardessus.  Bah, après tout, peut être que l’affaire serait au moins amusante, depuis quelque temps, les affaires qu’on lui refilait étaient d’un ennui à mourir. Des maris qui tuent leurs femmes. Des femmes qui tuent leurs maris. Des femmes qui tuent leurs maris et la maîtresse. Voire des hommes qui tuent leurs femmes et  la maîtresse.  A croire que coucher avec quelqu’un dans cette fichu ville était une véritable partie de roulette russe.  Non, il avait besoin de plus que ça pour vraiment apprécier son boulot.  Il aimait quand c’était bizarre.  AU moins, ça titillait son intérêt. Et on ne le réveillerait pas en pleine nuit si ce n’était pas un poil important. Alors tant qu’à faire, c’était soit une célébrité, mais alors on le lui aurait dit, soit un crime scabreux comme il les aimait. Apres tout, c’était bien là le seul intérêt dans cette ville pourrie jusqu’à la moelle. Elle était un vivier de malades et de psychopathes qui arrivaient toujours à l’étonner suffisamment pour titiller son instinct de détective. C’était pour ça qu’il aimait ce boulot. Pour la chasse. Alors taïaut. 
Il faisait froid, ce soir. L’automne commençait à partir, et la morsure de l’hiver se faisait de plus en plus pressant.  Il faisait déjà quelques degrés en dessous de zéro alors qu’on n’était que fin novembre. Les portières de sa vielle Pontiac étaient constellées de givre, au point qu’il du la forcer pour ouvrir. Il serait temps qu’il l’emmène à la casse. Ou qu’il la fasse réparer. Ca dépendrait de son humeur à la prochaine panne.  Il savait bien que cette vielle carcasse était un gouffre à fric, mais il l’aimait bien, alors vu ce qu’il faisait de son pognon, de toute façon, il pouvait bien en dépenser un peu pour sa voiture. Et puis, il aimait le ronronnement complètement dépassé qu’on ne retrouvait plus que sur les vieux modèles. Tout le sel de l’expression «  un tigre dans son moteur »  revenait. Enfin, quand elle démarrait.  Ce qui était le cas aujourd’hui. Apparemment, tout se liguait pour qu’il ne retourne pas dans son lit.
Enfin bon. Il aimait conduire la nuit.  Cette ville était tellement reposante une fois vidée de ses nuisibles habitants. Il en aimait le style. Chicago était une de ses villes qui avait une vraie histoire, et pas juste un amoncellement d’aléa. Tout ici lui disait qu’il était chez lui. Et il aimait ça. Dommage qu’il doive la partager avec les autres. Enfin bon, on fait avec ce qu’on a.
Il roula tranquillement jusqu’à Andersonville, un cadavre n’étant pas spécialement remuant, il n’allait pas se dépêcher non plus.  Un des quartiers qu’il aimait le moins. Non pas qu’il soit homophobe spécialement, mais un coin ou il n’arrêtait pas de voir des gens de tous les sexes se palucher dans tous les coins avait le don extraordinaire de le mettre mal à l’aise. Il n’avait pas la réputation d’être un enfant de cœur, mais ce n’était pas vraiment à son goût, tout ça. Et puis, ça sentait trop le neuf, le clinquant. Les gens avaient investis enormement pour faire de ce coin un endroit branché. Boites de nuits, bars fleurissaient ici et la, ce qui faisait que c’était toujours animé. A son grand dam.  
Mais  bon, on n’y pouvait rien, il devait apprendre à se fondre dans la masse.

Mardi 9 juin 2009 à 14:35

Ma vie s’est arrêtée le jour ou je t’ai rencontré, mon cœur a vraiment démarré quand tu m’as souri. Ma vie était un océan de noirceur et tes yeux m’ont servi de soleil. Comment avais je fait pour seulement respirer avant que tu n’arrives dans ma vie ? Tu es mon air, ma chaleur, ma bouffe, ma came. Ta voix fait vibrer chaque vibre de mon être, de la peau aux viscères.
Je t’aime. Je t’aime comme le vent aime les montagnes, comme la terre aime le soleil, comme la mer aime le ciel. Tu es celle qui fait se lever le soleil dans mon âme.

Je t’aime à en mourir. Je t’aime à en souffrir.

J’aimerais être l’air que tu respires, la nourriture que tu manges, l’eau que tu bois, le sommier où tu pourrais te reposer. Etre les phrases qui te font rire, les idées dont tu t’inspires, les souvenirs qui te bercent.

Je t’aime.
Dire ces mots m’arrachent le cœur, et pourtant, ils le remplissent. J’aimerais que tu puisses voir ce que je vois, ressentir ce que je ressens. Tu aurais alors la pleine mesure des sentiments que j’ai pour toi. Je t’aime toi, tout entière. J’aime ton rire, j’aime tes cris, j’aime tes larmes. Je veux être celui avec qui tu partagerais ta joie et ta peine, tes colères et tes frustrations. Je veux être celui qui t’accompagnera pas à pas sur le chemin de la vie. J’aimerais être celui qui t’ôte tous tes soucis.

J’aime ton rire, cascade de perle descendant le long de mon échine, petites fleurs caressant mes sens.
J’aime tes yeux, pétales d’or et de vie lâchés en ce monde pour réduire à néant la volonté des hommes.
J’aime tes lèvres, promesses de plaisir et d’échange.
J’aime ton odeur, flagrance suave et sucrée qui perturbe ma logique.
J’aime ta folie, grain de sable dans la logique moisie du monde actuelle. Elle est un phare planté dans la nuit glaciale de mon ennui.
J’aime ta candeur. Elle me laisse croire que ce monde n’est pas forcement voué aux flammes du rien.

Je t’aime toi, entière, complète, pleine. J’aime ton potentiel que tu sous estimes. Je t’aime toi, et ton toi en devenir. Je vois l’étoile incandescente que tu deviendras et qui brûlera la rétine de tous ceux qui s’approcheront. Mais si pour t’aimer il faut devenir aveugle, je veux bien me crever les yeux tout de suite.
Laisse toi aller, vois ce que nous pourrions être, si tu me laissais ma chance. Je ne te promets pas les étoiles, mais je te jure la vie. Tu ne seras peut être pas riche, et certainement pas célèbre, mais tu seras aimée autant que faire ce peut. Je te protégerai de tout, des autres, de toi-même. Chaque jour ne verra qu’un sourire affiché sur tes lèvres divines. Je ne peux pas te promettre de te rendre heureuse. Mais je peux te jugerai que j’essaierai à chaque seconde de chaque minute. Jamais une larme ne perlera à cause de moi. Ton rire est si divin que je veux m’en abreuver toute ma vie.
Laisse moi une place dans ta bulle et je la ferai éternelle, avant goût du paradis en cette terre honnie.
Tes baisers sont mon ambroisie, tes caresses, mon hydromel. Je ne suis rien, mais laisse moi porter tes couleurs et tu seras reine, reine de mes rêves, reine de mon cœur, reine de mes rires, reine de mon âme. Non, cela, tu l’es déjà, o toi, mon erato, ma Cassiopée, mon anima.
Viens à moi, je t’en supplie.
Comme j'aimerais trouver les mots qui te toucheraient, qui te flatteraient , qui te montreraient à quel point tu es à moi. Que je suis celui qui transformera le gris de ta vie en arc en ciel de félicité. Je ferai de chacun de tes pas une danse, de tes soupirs un rire, de tes larmes un nectar, de tes jours un plaisir sans fin.


Aime moi un milliardième de ce que je t’aime et je me verrai combler du plus dantesque des bonheur. Laisse moi juste une place infime dans ton cœur et je pourrai partir satisfait.

Mardi 26 mai 2009 à 10:18

Il commençait à se faire tard et surtout à se faire frais, en cette fin d’après midi. Et il était là, flânant le long des trottoirs, l’air las. Il errait dans ces rues, la cigarette au bec et l’œil endormi, jetant distraitement des regards aux divers présentoirs se défilant devant ses yeux.

Il avait envie d’autre chose. Les feuilles tombantes le lui disaient, les lampadaires s’allumant au fur et à mesure de sa marche solitaire le clamaient. Le regard effacé des passants le confirmait. Le soleil, ultime éclat orangé projetait ses lueurs mordorées de défaite imminente face à la vague inaltérable de l’obscurité nocturne. Et il s’accouda à un pont pour regarder cette bataille ô combien récurrente, attendant avec morgue la victoire de la nuit, en fils de Phoebe qu’il était. Après tout, il se sentait mieux la nuit, ombre anonyme parmi la grisaille ambiante, se fondant dans la foule diffuse de ces marcheurs crépusculaires, désabusés, cherchant un semblant de fausse compagnie au milieu d’autres ombres éthérées. Et lui, il en avait désespérément besoin, de sa dose de « camaraderie nocturne » afin d’affronter cette vie fade qui était la sienne. Il ne se souvenait même plus de quand il avait commencé cette obscure routine. Un an ? Deux ? Cinq ? Ou bien n’était ce qu’un atavisme inscrit au plus profond de lui-même qu’il avait réactivé quand son univers avait commencé à se déliter à ses yeux, cherchant dans cet amas de taches d’encre la vie qui le fuyait constamment sous la lumière du jour.

            Il n’était même pas noctambule, ne s’offrant le luxe de pénétrer plus en avant dans ce microcosme confiné, tapissé de velours, de pourpre, de noir et d’écarlate. Non, il n’était qu’un poltron, goutant du bout de la langue cet univers constellé d’encre sans oser y plonger de peur de ne pouvoir remonter. Ou pire, de n’en avoir aucune envie. Non, il préférait rester là, à jouer avec la tentation, sans y céder, vivant ses travers comme son existence, à moitié, en y laissant l’essentiel de sa saveur.

 

Le soleil finit par être vaincu, et la lune, triomphante, commença sa danse dans le firmament, hurlant sa victoire minutée sur ce maudit astre diurne. Et il reprit sa marche, mais en sens inverse, cette fois. Il était temps de retourner dans ce fichu monde réel, devoir harassant mais ô combien nécessaire. Chacun de ses pas ne faisait que réajuster la chape de plomb qu’était la réalité, rivée sur ses épaules. Mais il en avait besoin. C’était ce poids qui le contraignant à poursuivre sa route, vers la respectabilité et cette pseudo sociabilité.

            Il arriva dans son quartier, et à cet instant, son air de bonhomie revint, figeant ses traits en ce masque souriant, les yeux joyeux, ce type que tout le monde appréciait et qui inspirait la confiance. Et c’est avec ce sourire engageant de charmant homme qu’il introduisit sa clé dans la serrure, poussa la porte et lança un tonitruant « chérie, je suis rentré », aussi bruyant que le fracas de se chaussures retombant dans le vestibule, sas qui séparait l’homme aimé du monstre en devenir. Et en serrant sa femme dans ses bras, il se demandait combien de temps il allait pouvoir retenir ses démons, ses furies qui se chamaillaient dans sa tête à chaque ballade solitaire. De jours en jours, les pulsions augmentaient en force et en pression, chuchotant à son oreille des pensées de plus en plus scabreuses, de plus en plus illicites, de plus en plus tentantes.

 

Ce n’était plus qu’une question de temps

Vendredi 17 avril 2009 à 0:21

Ah, ce mois d’avril, l’arrivée du printemps, du déferlement de joie, de frissons, de passion.
Le moment ou les cœurs s’enflamment. Où se noient dans les larmes.
Tout est possible, tout est potable, tout est tentable, charmant supplice de Tantale. Alors, on se lâche, on se lance, on cherche, on se cherche, on joue, et on découvre. De bonnes choses des fois, des désillusions, souvent.
Le printemps, période ou les amoureux flânent, ou les amours se fanent. Tout semble à porté, pour peu d’un effort fourni. Plaisirs à volonté, peine à s’y noyer. Et pourtant, chaque année, le même charme opère. Ou la même malédiction, c’est selon. Des couples néoformés s’amusent à nos dépends, tandis que des duos immuables s’éclatent dans la douleur.
Apres tout, le printemps, n’est ce pas la période du renouvellement ? La ou les histoires se font et se défont, au rythme des jupes qui volent au vent. C’est l’arrivée des primeurs, du marché aux cœurs. Et tout le monde se lance, espérant, si ce n’est être le premier, du moins ne pas être le premier à trouver la personne qui la comblera, pour peu qu’on y mette l’effort ( ou le prix, pour les désespérés)
. A-t-on déjà vu période ou l’amour est plus présent, plus pressent. Et où la frustration est moins caustique. Les esseulés souffrent, et on ne leur laisse même pas le silence. Partout des gens qui se pelotent, qui s’embrassent, qui se fonde. Et toi, tu restes la, et tu galères. Tais toi et regarde, tais toi et envie, et file, vite sur la route pour trouver quelqu’un que tu puisses palucher, toi aussi, à ton gré.
Au final, de sentiment, l’amour ne devient plus qu’une mode, presque aussi éphémère que celle de Paco Rabane, et on ne peut même pas dire qu’elle coûte moins cher au portefeuille. Mais au moins, la passion reste la, à l’affût de chaque mot, chaque phrase, chaque geste. A chaque instant, un « et si » est accroché, regardé narquoisement celui qui voudra bien y toucher.
On est au stade, ou accepte même les promos et les démarques. Ce n’est pas grave, après tout, les vacances seront bientôt là, on aura le temps de trouver mieux. Ou de se débarrasser des encombrants, en tout cas. Pour l’instant, savourons l’instant, on est heureux, même si on se fait chier.

Et dans cette explosion d’hormone et de pollen ambiante, Max reste la, et observe, calmement.

Dimanche 18 janvier 2009 à 20:40

Amis du soir, bonsoir.
L'on vient de me faire remarqué que je n'ecrivais plus depuis un moment, donc je m'y réattele, l'instant d'une pause dans mon (court) travail.


Une question me taraude depuis quelques jours. A partir de quel moment l'altruisme devient il de la bétise ?
C'est vrai, apres tout. La définition ultime de l'altruisme, c'est faire passer les gens avant soi. Ce qui est assez vaste, mais pas tant que ca, en fin de compte.
Alors, quelle est la limite ? Quand on y perds plus que la personne en face ? Quand la douleur devient intolerable ? Quand on n'y gagne rien ? Ou quand faire passer la personne avant soi fait qu'on se retrouve au fond du gouffre sans réél espoir de retour ? C'est assez vague, assez vaste.

La dessus, je dois avouer que je n'ai pas énormement d'avis. Pour une raison qui m'echappe, je fais partie des gens altruistes ........ ouaiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiis !!! L'ironie transparait ? Parfait. Je deteste ca. Je me demande si l'altruisme , ce n'est pas du masochisme déguisé sous des tonnes de bons sentiments. C'est vrai, apres tout , ca devient quasiment du " viens, fais moi mal , j'en redemanderai ". A moins que ce ne soit un exercice yogi " courage, petit jedi , apprends à vaincre la souffrance . T'a pas reussi ? Pas grave, exercice suivant !! " L'atruisme, la générosité, rien que des trucs étranges. D'ou peuvent ils bien prendre leur source ? De la pitié ? A moins que je ne sois tout simplement pretentieux et que je considere que je suis tellement mieux que les autres que je peux bien leur donner 5 min de mon temps . Sauf que c'est un peu des minutes norveigiennes. Pfff, non, je crois tout simplement qeu je n'aime pas faire de la peine aux gens. Je me dis toujours que si quelqu'un a besoin d'aide, il faut lui en donner. Ne serait ce que parce que je n'en ai jamais quand j'en ai besoin.

sauf que c'est une boucle qui ne s'arrete pas. je me demande à kel moment j'ai fait la transition : salaud inconsistant - petit jesus ...... Mais c'etait une idée tres tres tres tres mauvaise. paske keske j'en bave. Et bien sur, les gens sont ravis. Un type taillable et corvéable à merci qui ne dit jamais rien et à ki on est meme pas obligé de dire merci, quelle extase !!!!!!!!! Apres tout , max réussit tous les miracles, max connait toutes les reponses. Peu importe si les reponses lui en coutent ou lui font mal. De toute facon, il ne souffre jamais.. ... .. .. . .. . .Peut etre devrais je apprendre à dire en direct live cke je pense réelement au lieu de me plaindre improductivement sur une page web. D'un autre coté , étant ( grrrrrr) altruiste, je ne vois pas l'interet de faire de la peine à quelqu'un qui ne veut pas vriament m'en faire. Surtout que c'est un peu ma faute, je passe mon temps à dire " t'inquieeeeeeeeetes, ca me derange pas" Y a une meuf qui m'a sorti une fois qu'elle était certaine que je ne m'etais jamais mis en colere de ma vie ...... La pauvre, si elle savait ^^ Je ne suis qu'une cocotte minute qui a appris à evacuer le trop de plein de vapeur à l'exterieur. Mais que ce passera t'il quand la soupape petera? Allez savoir, peut etre que je redeviendrai celui que j'aime tellement etre. Voila qui serait une solution assez satisfaisante, de mon point de vue. Malheureusement, ce n'est pas pour tout de suite, donc j'imagine que je resterai encore quelques temps l'homme à tout faire le plus gentil de la pleine ............ Beeeeeeeh merde.

Dimanche 9 novembre 2008 à 21:13

Apres une semaine assez bad bad, max est de retour, pour le meilleur, mais surtout pour le pire. 

Néanmoins, ça m'a permis de me ressourcer et de réapprendre à être un peu moi même.

Et première constatation : les femmes me prennent toujours autant pour une peluche ^^.  Ayant eu un karma pire que ça, je ne vais pas spécialement me plaindre, mais ça m'épate toujours de voir comment j'arrive à développer des élans tactiles chez les gens. Je vais faire un moulage de moi et le vendre sur le net, ça devrait faire de jolies ventes ^^. Mais c'est fou ce qu'un simple contact peut déclencher comme émotion. Le simple battement d'un coeur senti à travers un poignet me fait voyager. Et le son de son coeur me fait partir si loin. Apres tout, tout le monde n'a pas la chance d'entendre un chant pareil. Il nous fait voler jusqu'au début de l'humanité. Quand le monde était encore sauvage et presque pur. Quand les gens étaient simples. Et la, il y avait LA femme. Celle qui fut à la fois la mère, la soeur, l'ami, le réconfort. Le son de son coeur me fait voir la première berceuse, le premier élan, le premier câlin. Les premières larmes accompagnent chaque battement.  Les chants premiers, promesses d’apaisement, de soulagement et de consolation. De douces mélopées chantant la cicatrisation et la guérison.

En tendant un peu plus l'oreille, on arrive à entendre l'air des sekhem voletant ici et la, promesses de grandeurs et de conquêtes. Le son des trompettes de Saba et des tamtam de Numidie, grondement de conquêtes annoncés et d’horizons dévoilés. La force de caractère et l’ambition se flairent partout.

Et si on se laisse porter, le kalong est partout, prophète des plaisirs. La sérénade des odalisques joue avec vos sens, annonçant faste et stupre, cri et morsure, jeu et danger.

Vi vi, tout ça est bien contenu dans un baboum cardiaque ^^  Les gens capables de montrer tant de choses avec si peu sont si rares. Et sachant comment elle est avare de tendresse ouverte, je m'en sens encore plus flatté.  J'avais oublié le plaisir de temps sans enjeu. Juste deux personnes parlant à bâtons rompus, en riant et en appréciant chaque instant. Remarque, c'est peut être la rareté de la chose qui a tout fait. Mais je ne vais franchement pas m'en plaindre. Apres tout, de quand date la dernière fois ou j'ai été en paix, en phase avec moi même sans forcement me demander " ai je dit la bonne chose ? " " J’ai rien dit de trop compromettant ? " " Qu’est ce qui va m'arriver ? " ou tout autre question stupide mais ô combien récurrente ? Se retrouver avec les gens qui comptent, c'est vraiment ça le plaisir, je crois. Et j’en avais terriblement besoin. Quelque fois, être celui qui est écouté, ça fait vraiment plais.

Deuxième constatation : faut vraiment que je me trouve quelqu’un. Passer une semaine à dormir étroitement enlacé avec une demoiselle qui respire la féminité et la douceur par tous les pores de sa peau, ça aide pas à refermer les vannes de ses désirs ^^. Moi qui arrivais enfin à jouer les moines de service sans en faire pâtir trop ma libido, snif.  Donc, j’ai décidé d’écouter mes envies de câlins que je tais depuis des semaines. Méfiez vous, dames et damoiselles, je vais vous vampiriser votre tendresse.

Troisième constatation : mes cheveux sont vraiment insupportables ^^

Et enfin, pour finir : j’aime bien être moi, c top, apparemment, d’après l’avis de certain ^^


Samedi 4 octobre 2008 à 12:47

Votre compte
  • Date d'enregistrement :13/10/2007
  • Date d'expiration :13/10/2008
  • Date de dernière activité :15/07/2008
  • Nombre d'emprunts :21
  • Demande de réservations en attente :0
  • Retards :21
  • Cotisation à payer :0.00 euros
  • Somme dûe :0.00 euros
  • Nombre d'opérations bloquantes :21

Jeudi 18 septembre 2008 à 16:54

Parce que les aretes de la vie sont parfois si tranchants.
Parce qu'il faut trop souvent choisir entre le travail et l'amour.
Parce que dans ce monde glacial , il est si difficile de trouver une épaule sur laquelle s'abandonner

Toutes les filles ont besoin de Complement affectif

Ce paragraphe sans conséquence est la quatrieme de couverture d'un manga plutot marrant que je lisais, ces temps ci.   Ce qui m'a fait tilter, en fait, c'est que pendant un bon moment, je me suis traité de complement affectif. C'est ce que l'on doit dire quand une fille sort avec vous alors qu'elle a deja un ptit copain qui lui file tout ckelle veut ^^ .
La ou le bat blesse, c'est que j'ai discuté, y a une semaine avec une ex ( l'un des avantages des nombreux sites internet qui pullulent ici et la ). Et comme toute ex qui se respectent , elle me deteste ^^ ( oui, je suis monstrueux, des fois ^^ ).
Et donc, on étai en train de discuter , et elle m'a dit, je cite " tu es un bon coup, peut etre le meilleur que je me sois jamais fait, mais tu resteras toujours un coup temporaire " .
Argh, la baffe.
Mais bon, je m'en doutais un peu. Je suis comme un coup de vent. Je passe, je fais voler les jupes et je disparais quando n s'y attends pas. Et ce n'est meme pas de ma faute. On m'a deja dit une bonne trentaine de fois que je ne suis pas " un type frequentable " . Apres tout " avoir un toit sur sa tete et de la bouffe dans son assiete " n sera jamais une ambition jugée viable, j'imagine ^^. Mais néanmoins, je suis assez doué pour qu'on me bouffe mon temps quand les officieles ne sont pas là. Je fais rever . Choueeeeeeeeeeeeeeeeette, sauf que je ne suis jamais dans le reve. Juste un moyen.  Je suis plus doux ? plus gentil ? plus imaginatif ?  Plus delicat ? Plus soucieux ? Plus impliqué ? Et alors, je suis toujours pa présentable, alors quelle importance ?   C'est sans doute pour ca que j'ai des scrupules avec les bab. Je suis incapable de profiter d'une femme, je sais cke ca fait.
Ca fait un moment que je me suis deja fait à cette idée , de toute facon. Je suis " le mec idéal et le pire type qu'on ait jamais fait " . Je n'y peux rien si dans le monde moderne, avoir des valeurs morales, une certaine ethique et de l'humour ne suffit plus ^^ . Il faut etre montrable, si ce n'est " bankable " . Et je ne suis aucun des deux. Je suis ..... une bizarrerie, dixit les trois quarts des gens que je connaisse. Une piece rapportée bizarre que perosnne n'arrive à qualifier. Pourtant, je me trouve pas si chelou que ca. Les gnes ne lisent pas assez, c'es tout. Bon, j'ai une legere propension au sadisme et au romantisme, mais quelle importance ?
Peut etre devrais je me decider à devenir presentable .............. naaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaan

Jeudi 28 août 2008 à 3:02


Le principal trait de mon caractère : Le cynisme
La qualité que je désire chez un homme : Le fun ( et toujours avoir de la bouffe dans ses poches )
La qualité que je désire chez une femme : La folie , la fantasie, l'independance
Ce que j'apprécie le plus chez mes amis : Le fait qu'ils me considerent comme un ami ( j'arrive pa à comprendre comment ils font .
Mon principal défaut : La lacheté
Mon occupation préférée : photographier les nuages , surtout de tempete ou simplement d'averse ( je sais, c'est l'activité la plus inutile et la plus nulle qui soit, mais c'est fou ce qu'un simple nuage peut reveler, qund on l'observe en laissant son imagination deriver ).
Mon rêve de bonheur : Un grand appart, un chat, de la pizza et reussir à écrire ce damné bouquin . Ô muse, pourquoi donc m'as tu abandonné ? Ah, parce que je susi pa foutu de m'assoir pour l'ecrire ? Pff, raison falacieuse
Quel serait mon plus grand malheur : Devenir aveugle.
Celui que je voudrais être : Riche ? Surfait. Celebre ? Has been. Serial Killer ? Salissant. ben , alors soit un chercher qui trouve, soit un ecrivain qui publie. Et aussi un type utile
Le pays où je désirerais vivre : Max-tete-land ( mais j'y vis deja en tant que president/electeur/premier ministre/senat/assemblée) sinon, le groenland, ca serit bien
La couleur que je préfère : Le noir ( ou l'argent, pour ceux qui disent " le noir, c pa une couleur )
La fleur que j'aime : L'orchidée
L'oiseau que je préfère : Le faucon.
Mes auteurs favoris en prose : Stephen King, Thomas Harris, Patterson, Herbert, Gemmel , Hugo, Zola, Maupassant, Tolkien et encore un sacré paquet.
Mes poètes préférés : Baudelaire, Hugo, Appolinaire, un poil lamartine, un poil voltaire et Bcp shakespear.
Mes héros historique : Ulysse, Péricles, Attila , Genghis Khan, Gilles de Ray, Hannibal ( le carthagenois, pa lecter) Henri 4 et 8,  Jules Cesar,Hitler ( idée tres à chier, mais homme politique génial) Alexandre le Grand, Ramsès II, Ulysse, Charles de Gaulles, Luther King, malcolm x, gandhi , Rosa parks, Danton
Mes héroïnes historique : Jeanne Darc, Cléopatre, Circé, Charlotte Corday, Makéda, Tatcher, Milady de winter, helene, Agrippine
Mes compositeurs préférés : Tchaikovsky, Mozart, Camile St saens, wagner, Leonard Bernstein, brassens, tékilatex, brel, Beethoven.
Mes peintres favoris : Picasso,  Botticelli, Géricault, 
Mes héros dans la vie réelle : Abbe pierre ( oui, je sais, il est mort ). Lama,
Ce que je déteste par-dessus tout : les choux de bruxelles et les bananes ( le reste ne vous regarde pas )
Le fait militaire que j'admire le plus : honnetement, y en a pas.
Le don de la nature que je voudrais avoir : De la chance, et ptet une affinité avec un certain truc.
Comment j'aimerais mourir : mort violente et rapide pendant que j'ai encore tous mes neurones en parfait état de marche.
État présent de mon esprit : la peur
Fautes qui m'inspirent le plus d'indulgence : chui PAS indulgent
Ma devise : sapere aude

Jeudi 7 août 2008 à 5:09

Il est cinq heure du matin .
J'ecris avec le tonnere en musique de fond et des éclairs sompteux en spectacle son et lumiere et je me sens dans mon élément comme cela ne m'etait arrivé depuis fort longtemps.  Elle a raison, je ne me sens à l'aise qu'au milieu du fracas et des tourments. Une sorte d'oiseau des tempetes modernes, peut etre . Et alors ? Qu'y puis je si la vue d'un eclair déchirant ce ciel d'encre fait mon coeur s'emplir de joie. Je n'ai pu m'en empecher, je suis sorti ,encore, tel en fou laissant libre cours à ses pulsions. Je suis resté la, un bon quart d'heure, au pied de ma residence, ecoutant la musique la plus belle que l'on ai jamais fait en regardant en face son compositeur? mes cheveux flottants au gré de tes respirations effrénées . .
Ah dame nature, quand tu te dechaines, nul n'arrive à égaler ta beauté. Je t'aime dans ta simplicité , dans ta complexité. Dans le simple rythme d'une goute de pluie. Dans le fracas du tonnere. Dans le feu de la foudre . Muse, aimante, amie, mere, soeur , professeur et qu'en sais je encore. Je t'aime , si tu savais. j'aimerais me perdre en toi, decouvrir tes secrets, respirer tes vapeurs, et me vautrer dans tes moiteurs. Pourquoi ne suis je né 3 siecles plutot, quand l'aventure existait encore. Quand les légendes vivaient vivace. Quand le fracas de la foudre n'était pa un arc éléctrique déchirant l'air, mais la colere divine s'abatant sur le sol. J'emmerde ma connaissance quelque fois. 
Reprends moi , aimée. Mes doigts courent sur le clavier au rythme de tes appels. J'aimerais etre un arbre embrasé, une herbe noyée, grain de poussiere balloté au gré de tes envies.  J'aime t'entendre crier JE VIS .
Tu es belle, tu sais, o toi si décriée, si méprisée. Peu importe le moment , tu restes mon amie. Si tu savais comment ton dechainement m'avait manqué.  Quand tu es calme, je m'allanguis. Je ne revis que quand tu laisses exploser ta fureur. Alors , crie, hurles, tempete, explose, brise et fais moi encore vibrer de cet air enchanteur suivant la lumiere .

Mercredi 6 août 2008 à 10:41

Je suis insomniaque. Ca fait un bail ,d'ailleurs. J'ai commencé, j'avais quoi, 16, 17 ans.  Au depart, ctait pas trop mal . J'ai appris à ne dormir que 4 ou 5h par nuit et profiter de mon week end pour recuperer. C'etait gérable. Mais depuis 3 ou 4 ans, ca a empiré. Depuis 2 ans, je ne dors que 2 ou 3 h par nuit, et je parle des nuits ou je dors , car je suis le spécialiste des trois nuits blanches d'affilées. De temps en temps, je tombe de fatigue, je m'endors à 18h et je ronfle jusqu'à 10h le lendemain. Je ne trouve pas ca vraiment désagreable. De toute facon, depuis que j'ai remarqué que je ne faisais plus que des cauchemards, j'ai peur de dormir.  Mais j'ai découvert autre chose. Quand je me laisse porter par la nuit ( à comprendre quand je me couche pas à 22h en me disant en leitmotiv : tu vas dormir, tu vas dormir ) j'ai une autre vision de la nuit. Je la vois comme une entité vivante, vibrante. Je l'entends, je la respire , je la ressens. La nuit est chaude et caressante. Je vois les oiseaux et les chauve-souris passer. Je vois les chats se mettre en chasse et les chiens se mettre en goguette. Je vois le cortege des noctambules, et au final, les fétards sont peut etre meme les moins nombreux . Avez vous deja vu le nombre de gens désabusés qui se promenent la nuit. Des gens habillés en jean et tee shirt qui zonent , par pur plaisir de se promener dans la vraie liberté. Car soyons franc, seule la nuit peut donner cette impression inegalable d'impunité. Le monde n'est plus qu'ombre, flou et brouillard. Et j'aime ca, ce coté cynique de l'absence. J'aime quand les choses ne sont pas pas, mais se laissent deviner. Apres tout,  quelle verité est plus belle que celle que l'on a trouvé ?

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