Lundi 22 août 2011 à 16:37

Dimanche 24 juillet 2011 à 1:49

Bonjour, Monsieur. Entrez, installez-vous.
- Bonjour Docteur. Désolé de vous déranger de façon aussi précipitée, mais ca devenait urgentissime.
-Je suis ravi que vous ayez pensé à moi.
- Pas de fausse modestie. Vous êtes le psychiatre le plus réputé de New-York. Et j'ai réellement besoin de votre talent, en ce moment.
- Et bien, nous allons voir si cette réputation est usurpée. Bon, alors commençons. Vous êtes actuellement employé dans la communication de masse, c'est bien ça, monsieur... Nyx, c'est ca ?

- Oui, c'est ca, Morphée Nyx. Comment vous expliquer ça simplement... J'en ai marre de mon boulot. Vraiment. Il est chiant. En topo rapide : je suis soit disant « le dieu des rêves » ... Youpiiiiiiiii ... Je suis sensé aider la populace à pioncer pénard, rêver pas trop moche, et pour les plus chanceux, rentrer dans leurs rêves et intervenir. Non, sérieux, comme boulot, on a rien fait de pire depuis transporteur de fumier. Je crois que c'est une punition qu'on m'inflige.

- Ah oui ? Et par qui, selon vous ?

- Qu'est ce que j'en sais ? Peut être mon père. Un drôle de type, çui-là. Hypnos Nyx. Déjà de un, c'est le frère de la Mort. Pas la faucheuse, hein, non non, pire, la Mort, l'état de mort. Ca fait flipper. Mais bon, ce sont les enfants de Nyx, la nuit. Pas de la merde non plus. Le premier être né du néant. Vous imaginez, le bordel. Pas étonnant qu'elle soit aussi siphonnée, maman.

Ah oui, parce que faut que je signale que je sais pas si je dois appeler Nyx maman ou mémé, vu que c'est les deux. Vous imaginez un peu le contexte quand t'es gamin ? La seule que ça arrange, c'est elle, elle a toujours double ration de cadeaux, sans compter la fête des mères ET des grands-mères. Et puis, c'est pas vraiment la mère la plus géniale de la planète. C'est sûr, on ne peut pas la blâmer. Quand on a eu pour seules familles les ténèbres infernales, on a peu de chances de se prendre pour Patrick Sébastien, mais y a des limites, quand même. Ma (grand) mère est plus lugubre qu'un fan d'Indochine, vous imaginez le truc ?

Bon, d'un autre côté, mes vieux, je m'en fichais un peu, à l'époque, vu que j'avais mille frangins. J'ai été dans la seule famille où quand on organisait un match de foot, on avait un joueur pour tous les membres du staff ET pour remplir le stade. La classe, quoi. Ah ouais, c'est vrai que Mille, ca peut faire beaucoup. Bah, si on regarde la nuit et le sommeil n'ont pas grand-chose à glander, c'est un taf en duo, et pépère, avec ca... Alors pour passer le temps... enfin, vous voyez quoi.

- Je vois, je vois. Mais imaginons que ce n'est pas votre père, qui cela pourrait-il être ?

- Ah, je vois assez bien Zeus faire ça. LE PERE DE TOUS LES DIEUX !!!!! Juste un mot : LOL ! Quand il pissait dans ses couches, j'avais déjà plusieurs milliards d'années. Alors bon, quand le dieu des dieux vient m'emmerder pour que je me soumette, je l'envoie paitre, normal. Vous auriez dit quoi, vous ? Ben, au final, il a pas trop aimé. C'est lui qui m'a filé ce boulot tout moisi. « Visiteur des rêves ». Le plan le plus foireux depuis vendeur chez France Telecom. Imaginez un peu, on voit le Père Noel comme une pure bête parce qu'il visite des maisons une nuit dans l'année. Moi je visite les rêves de chaque être humain toutes les nuits. Quand on rajoute qu'à cause de ce putain de décalage horaire, quand il fait nuit d'un coté, il fait jour de l'autre, vous comprendrez que niveau RTT et congés payés, je suis plus trop à jour. J'ai dix minutes par jour pour bouffer. C'est tout. J'ai pas invité une seule gonzesse à diner depuis 100 000 ans. Vous imaginez un peu l'état de ma vie affective ? Moi aussi, je veux niquer, MERDE !!!!!

- Calmez-vous, monsieur Nyx.

-Désolé docteur, mais comprenez moi, aussi. Je suis vraiment à bout. C'était déjà merdique de base, mais depuis la restructuration de la société, c'est encore pire. J'en suis à espérer un plan social pour une délocalisation en Chine.

-La démission est peut être exagérée...

-Vous pensez ? Ok, alors je vous explique. Déjà, Dieu des rêves, c'était pourri comme fonction. Mais au moins, y avait du respect. Quand j'avais faim, j'allais sur l'un de mes autels et je bouffais des offrandes. Les gens me remerciaient souvent. Me priaient, même. C'était la classe, même si j'étais pas un dieu majeur. Mais avec cette connerie de chrétienté, on a du changer tout le système. Déjà, on a du abandonner le siège centrale à Olympe pour ouvrir des succursales un peu partout. On a du changer de logo, de noms, et tout le toutim. C'était super chiant. On a dû changer nos fonctions et même nos dénominations. Un bordel monstre pendant au moins dix siècles.

Mais bon, moi, à la fin, j'imaginais que j'allais avoir un boulot un peu plus marrant. C'est vrai, quoi ! Mercure, il a fini Père Noel. Héra est devenue la vierge marie. Hadès a reçu tous les honneurs, c'est devenu Satan. Après, y en a plein qui ont de sérieux Soucis. Eole, il revenu à la page seulement depuis quelques années, par exemple. Ou Artémis qui a dû devenir Mère supérieure (pour la déesse de la chasse, c'est assez minable). Mais moi, je suis devenu ..... wait for it ........ « Le marchant de sable »...... Seriously ? Je suis un dieu tutélaire de plusieurs milliards d'années, et maintenant, je suis vu comme un pouilleux qui jette de la caillasse dans les yeux des mioches. Quelle évolution !!!!
Je suis passé d'une espèce d'ange, mi voyeur - mi gay à un clodo qui balance de la poussière. Je le sais quand je suis convoqué au siège. Je vois les yeux. On se paye ma tête. Tout le temps. J'en peux plus.

- Mais non, tout cela se passe uniquement dans votre tête.

- Même pas. Mais passons. De toute façon, je veux changer de boulot. Je ne suis plus en phase avec lui. Ca fait des milliers d'années que je me promène dans le subconscient des gens. J'en ai plus qu'assez. Au début, ca allait. Les grecs, ils pensaient qu'à niquer ou se foutre sur la tronche, alors leur fantasmagorie était du même niveau. Au début de la chrétienté, ca a commencé à être un peu plus funky. Entre les maso qui pensaient que Dieu se vengeait de multiples façons, les femmes qui voulaient devenir des hommes, les récits divers et tout et tout, les rêves, c'était du Kubrick tous les soirs. Le truc, c'est que ca commence à devenir n'importe quoi. Vous savez à quoi ca pense, un petit américain de 14 ans, maintenant ? A two girl one cup. Pour les plus sages. Vous ne savez pas les trucs que j'ai vus en moins de 20 ans.

Heureusement que je ne rêve pas moi, sinon je serais insomniaque. Meurtres, viol, tortures, émissions de téléréalité, concerts de polka remixée. Je n'en peux plus de leurs rêves. C'est de plus en plus horrible. Vous avez une idée réelle du nombre de gens qui rêvent de Secret Story, de Justin Bieber ou du Jersey Shore ? J'en peux plus. Je suis à la frontière de la dépression. Je dois changer de vie ou je vais faire un malheur. Depuis quelques temps, je ne file plus que des cauchemars. Ou même, des fois, je loupe des boulots. Si ca continue, il n'aura plus que des insomniaques, je vous préviens.

-D'accord, d'accord, je vais voir ce que je vais faire. Déjà, je vais vous arrêter quelques jours. Ensuite, on va vous mettre sous médicamentation. Pas très longtemps, juste pour que vous repreniez goût à la vie. Voila... Ma secrétaire vous donnera votre ordonnance en sortant. Ne vous inquiétez pas, j'en discuterai avec M. Zeus, et je suis sûr que nous trouverons une solution adéquate. Mais vous devez faire un effort pour vous ressourcer. Prenez quelques vacances, vous devez bien avoir un frère qui pourrait prendre la relève quelques temps. Reposez-vous et oubliez votre travail. A bientôt, Monsieur Nyx.

- Au revoir docteur.

...

- Janice !!! Client suivant !!!!

- Bonjour docteur. Je m'appelle Nyx. Thanatos Nyx. J'ai besoin de vacances.

...

Mercredi 15 décembre 2010 à 0:12

Quand j’étais petit, ma mère était la chose la plus importante au monde. Pour lui faire plaisir, j’aurais fait n’importe quoi. Même des trucs idiots (surtout des trucs idiots). Je ne l’ai vu que 4 fois pleurer dans ma vie. Et je m’en souviendrai jusqu’à la fin de celle-ci.

Quand j’étais petit, la Guadeloupe était en France. Géographiquement.  J’ai eu du mal à comprendre pourquoi ca marchait pas quand j’appelais le numéro de Dorothée pour « allo  à l’huile ».

Quand j’étais petit, les livres étaient ma famille, mes amis, mes professeurs et ma télé.  Je ne me sentais en sécurité qu’avec quelque chose à lire dans les mains. Ma tête  était pleine de mousquetaires, de pirates, d’extraterrestres et de monstres. De damoiselles à sauver et de méchants à pourfendre. A partir de 3 ans, je n’ai plus passé une journée sans lire. Dans les fêtes familiales, quand tout le monde était en train de danser, je dévorais les Astérix de mon cousin, planqué dans le grenier. 

Quand j’étais petit, ma mère m’a offert un livre de mythologie grecque, avec fiches détaillées des dieux. J’étais tellement fan qu’un jour, on m’a demandé quelle était ma religion et j’ai répondu « Hellene ».  Remarquez, entre un dieu qui ouvre des mers et un autre qui choppe des filles en se transformant en aigle ou en taureau…….

Quand j’étais petit, ma mère travaillait très tôt, elle partait à 5h et quelques du matin, alors j’avais toujours des nourrices. J’en ai vu passer plein. Certaines super gentilles, dont je ne me rappelle plus les noms, mais dont le visage et surtout le sourire plane devant mes yeux. D’autres trainent aussi dans ma tête, mais parce qu’elles me faisaient peur. Peut être pas mal, mais très peur (elles étaient méchantes, comme dans les films à la télé).

Quand j’étais petit, j’étais toujours le plus petit, en âge et en taille. En plus, j’étais nul en sport et considéré comme surdoué. Donc j’étais tout seul, parce que j’étais encore un gamin quand tout le monde grandissait. A force de toujours être au ban des classes, j’ai appris à rester seul. Et j’ai découvert que c’était bien, en fait. On a pas vraiment besoin des gens. Juste de leur utilité.

Quand j’étais petit, la vie avait la charte graphique d’une chanson de Brel. Un mélange perpétuel  de gris, de rouge  et de brun, comme dans les vieux films d’espionnage des années 60. Ca venait un peu de tout. Bois sur les murs, et dans les meubles. Gris dans les têtes et les nuages. Rouge sur la table et sur le sourire de ma mère.  C’était du aussi à la musique que j’écoutais, allongé sur la moquette en lisant des livres trop vieux pour moi, ma mère chantonnant ou lisant à coté de moi.  Un jour, j’habiterai dans un chalet en bois  avec une énorme cheminée en pierre grise et pleins de fauteuils rouges.

Quand j’étais petit, je n’avais ni Papa, ni Mamie, ni Papy, ils étaient tous morts  avant que je naisse. Alors je m’en inventais. Surtout quand je devais me battre, pour qu’ils leur tapent dessus, parce que forcement, mon papa, il était le plus grand du monde. Il était aviateur ou astronaute. Ca m’a fait bizarre quand on m’a dit qu’il était prof de math (j’aimais déjà pas les math)

Quand j’étais petit, je détestais ma sœur. J’étais sur qu’elle avait été adoptée. D’un autre coté, j’étais sur de venir de Jupiter.  On se tapait tout le temps dessus. Elle gagnait tout le temps. C’est nul les filles, ca grandit trop vite (heureusement que ca arrête vite ^^).  Depuis, on s’appelle même au téléphone pour papoter. Mais c’est toujours nul, les filles.

 

Quand j’étais petit, je voulais devenir naturaliste pour sauver les baleines et les loups. Pour nager avec les phoques et caresser la langue d’un orque. Je voulais observer les lions et les élans, et voyager partout. Je suis presque naturaliste maintenant. Mais ils ne voyagent plus, on trouve tout sur internet ou en passant un coup de fil.

Quand j’étais petit,  j’étais grossier. Très grossier. Je disais des gros mots toute la journée. Mais ce n’était pas ma faute. Ma mère passait du Brassens toute la journée et je comprenais tous les mots. Fallait bien que je les utilise. Un mot mort fait une langue morte. Et le latin, c’était moche.

Quand j’étais petit, je croyais à tout : fée, sorcière, démons, anges, vampires, loup-garou etc…. sauf une chose : le père noël. D’abord, c’était pas crédible, en plus, j’avais jamais ce que je voulais pour noël, seulement des encyclopédies ou des chemises. Comme ce qu’achèterait ma mère.

Quand j’étais très très petit, ma mère m’a offert un Amstrad cpc. A 3 ans à peine,  j’ai découvert les jeux vidéo juste après avoir appris à lire. Je me demande à quoi aurait ressemblé ma vie si elle m’avait offert des rollers ou un vélo à la place.

 

Quand j’étais petit, j’étais un garçon rêveur et trop sérieux. Je le suis encore. Dommage.

Mardi 6 juillet 2010 à 0:00

Il fait chaud , sa mère ^^
ca commence à etre difficilement supportable, meme pour moi ^^
donc, afin de vous aider à supporter ces temperatures difficiles, une idée de plat pas trop degueu si mangé froid :

Canneloni aux courgettes et au fromage de chevre :

Ingredients :

3 belles courgettes ( pas la peine qu'elles soient enormes )
Des canneloni déja préparés ou bien des feuilles de lasagnes
Une buche de fromage de chèvre frais ( c à d sans croutte )
Du parmesan
15Cl de crème fraiche
1 oeuf
Condiments divers (sel, poivre, ail entre autres )

Raper les courgettes
Faire cuire les canneloni ou les lasagnes dans de l'eau bouillante ( suivant la recette indiquée sur la boite )
Faire revenir une gousse d'ail dans la poele jusqu'à ce qu'elle blanchisse et rajouter les courgettes
Faire revenir un peu les courgettes, jusqu'à ce que la texture s'affine, puis rajouter le fromage de chevre emiété et laisser reduire
Farcir les canneloni, mais laisser un fond de sauce( pour les lasagnes , faire une ligne de farce au bord de la feuille et rouler)
Disposer les canneloni dans un plat beurré
Melanger le reste de sauce, la creme fraiche et un jaune d'oeuf
Naper les canneloni avec la sauce, et soupoudrer de parmesan
Faire gratiner 8 min à 200°

Servir ( peut se manger chaud ou froid ) accompagné de thé glacé ( si possible maison )

'tain, j'arrete pas de manger vegetarien, vais finir par brouter le sol, mwa ^^
Mais bon, vu que j'ai recommencé à m'eclater derriere les fourneaux, autant continuer ^^ Surtout que j'arrete pas de tenter de nouveaux trucs et que j'ai de bons retours
Sinon, je signale aux gens que le festival de cinéma en plein air commence le 17 juillet, et que les films ont l'air chouette, pour ceux qui aiment les trucs qui ont plus de 40 ans ( y a plein de films des années 50, 60 ) . Le thème de cette année, c'est " avoir 20 ans " , donc preparer vous à voir plein de film sur la pseudo rebellion post adolescente, zetes avertis ^^

Dimanche 27 juin 2010 à 1:55

Amis du soir, bonsoir

 

Il n’y a que moi qui trouve que la France n’a jamais été aussi européenne ?

Non, non, pas l’Europe de maintenant. Plutôt celle d’avant. On y retrouve tous les stigmates de cette charmante période ouverte et charmante. Vous savez : la Guerre Froide.

On y retrouve tous les vieux bons cotés de cette période magique.

 

On a le coté « politique pourrie et corrompue » des pays de l’Est. Mais de l’Est profond. On est même pas dans l’Allemagne de l’Est. Non non, plutôt au fond des pays du Caucase. ……… Bon, vous avez raison, j’exagère probablement. Je crois. Le problème, c’est que rarement on a autant eu l’impression d’une telle opacité politique en France. En fait, le gouvernement Fillon a l’air tellement honnête qu’ils ont l’air pire que Chirac (et pourtant, c’était un maitre étalon, en la matière). En fait, c’est chaque mois (qui a dit chaque semaine ?) qui montre un nouveau coup foireux, une nouvelle bévue, un nouvel abus de pouvoir dissimulé ici et là. Même les ministres de qui ont devrait attendre une probité exemplaire déraillent. Fadela Amara. Derme !!!!! La « présidente de Ni pute ni soumise », vous vous rendez compte ? Ca devient une gigantesque farce. Le petit truc marrant, c’est qu’ils ont le petit truc pour sauter sur chaque truc inutile pour nous faire avaler des couleuvres grosses comme des anacondas. Genre recevoir Thierry Henri un jour de grève nationale (ce n’est pas que le foot ne m’intéresse pas. C’est juste qu’il y a des choses légèrement plus importantes, genre , je sais pas moi, le moral des français en berne, la crise économiques, le manque de réelles solutions , et surtout de réels engagement du gouvernement, genre faire sauter le bouclier fiscal et autres choses du même style).

 

Apres, on peut rajouter une écoute du peuple très Franco (les balles en moins, il faut l’avouer). En fait, il a réussi à rendre Raffarin presque touchant avec son « c’est pas la rue qui gouverne ». Et pourtant, c’était déjà gros pour une démocratie (vous savez Demos, le peuple et Cratos, le pouvoir ? Il faudrait peut être penser à l’écrire quelque part ou les hommes politiques pourraient s’en rappeler, qui sait ? ) . Non non, ca, en fait, on s’en fout. La foule est là pour voter. Son seul rôle, c’est de mettre un petit bout de papier dans l’urne. (Je me dis, heureusement qu’elle n’est pas dans l’isoloir, sinon j’imagine que les bulletins serviraient souvent de papier toilette).

Bon, je ne suis pas démagogue. Je sais très bien qu’il y a des choix que la populace ne peut pas prendre, parce que le clampin du coin n’a pas de DAEU en économie appliqué ou en géopolitique financière. Mais bon, disons qu’il faudrait peut être prendre sa température de temps en temps, à la rue. Histoire de.

 

Ensuite, depuis un moment, nous avons une presse qui se sent de plus en plus stalinienne. Bon, vous me direz, ce n’est pas l’exemple de Guillon et Porte qui va inciter les journalistes à plus de liberté et de franc-parler. Quand on sait que 80% des chaines de télés privées et de grands journaux appartiennent à des proches de notre Berlusconi personnel, et que c’est lui qui nomme les présidents des médias nationaux, mmmmmmmmmmmmmmm , ca permet un peu de douter de la liberté totale de la presse (d’ailleurs, pas mal de personne sont en train de se dire «  ha ha ha ha ha ha ha ha ha »  en lisant ces quelques mots, j’imagine). Non, mais c’est sérieux, je vous assure ! Bon, on a toujours su que les grands medias sont à la botte de la droite (mais non, je ne suis pas frustré, je suis juste réaliste. Ils appartiennent à des gens qui préfèrent payer moins d’impôts. C’est logique, c’est compréhensible, c’est normal, je ne leur en veux même pas, c’est ça, la démocratie). Non, le problème actuel, c’est qu’ils ne prennent même plus la peine d’être discret. En fait, c’est grossier. Très grossier. Allons, messieurs, quand vous essayez de nous refilez votre vielle cousine pleine de croute, prenez au moins 5 minutes pour lui faire le maquillage. Ca sera toujours aussi crade, mais on aura au moins le sourire quelques minutes. La, franchement, même la Pravda faisait preuve de plus de discrétion. Je vous jure !! Vous vous rendez compte que l’on est la risée du monde ? Et désolé, mais ca date d’avant la coupe du monde. Il n’y a qu’en France qu’autant de scandales politiques fleurissent et que personne ne fait rien. La justice ne bouge pas, la presse ne bouge pas, les gens ne bougent pas. Aux Etats-Unis, des motions de censure et de défiance auraient déjà fleuries. Ici, ca fait 3 lignes dans le JT de TF1. Encore que non, Guillon et Porte en parlent. Ah non, mince, pardon. En parlaient. Ah, ouais, en effet, ca commence à se comprendre. Oui, Guillon a peut être raison. C’est politique. Hey ben, ca fait plaisir. Ca explique la bonne place française dans le classement de la France dans le classement de Reporters sans Frontières.

 

 

 

 

Je passerai sous silence le coté financier très USA ’80 qui fleurit en ce moment. Non, la où le gouvernement Fillon-Sarkozy innove vraiment, c’est qu’ils ont rajouté le petit coté « nouvelle démocratie postcoloniale » à cette odeur d’Europe défraichie. Apres tout, ca passe mieux avec l’odeur du fruit de la passion que celle du rutabaga. Non ? Ah non ? Ca ne passe pas ? Vraiment ? Etrange. Quoi ? Même si on rajoute des rugissements de lion et de jolies gazelles qui chantent doucement ? (oups, je m’égare). C’est ballot, quand même ! Hein ? J’exagère ? Vous pensez ? Mmmmmmmmm Attendez, vérifions : on a des ministres qui prennent des jets privés payés sur notre budget, d’autres qui se font faire des permis de construire illégaux, deux ou trois qui logent leurs familles dans des logements de fonctions, certains ont droit à des cadeaux ou des postes venant des plus grosses fortunes du pays, tout en ayant un président qui a la folie des grandeurs lorsqu’il invite d’autres présidents, nous faisant le coup des réceptions somptueuses, avec douches privées hors de prix ( qu’on ait pas de fric importe peu). D'ailleurs, le president est très pres du peuple , allant du tutoiement jusqu'aux insultes directes ( casse toi pauv' con, ca a plus de style qu'une banale balle dans la tête, faut dire ).  On a des odeurs ( ou plutôt des relents ) de fraudes fiscales, d’abus de bien sociaux, de racisme, de népotisme, de muselage de la presse et de formatage des idées, le tout dans le tic tac des Rolex . Non non, je crois qu’il ne manque plus que les boubous et les Tam Tam et on aura le bruit et les odeurs (je suis noir, je me permets ^^).

 

C’est ça, la Sarkozy touch : nous faire voyager dans des contrées lointaines sans quitter la grisaille parisienne. MERCI PRESIDENT !!!!!

Dimanche 30 mai 2010 à 23:44

I Pad

Dimanche 25 avril 2010 à 20:09

Rahlala, ce Zemour, qu’est ce qu’on ferait pas sans lui. Vous séchez sur une idée d’article ? Suffit juste de regarder  «  On est pas couché » et c’est reparti.

Alors, cette semaine, on a quoi ?  En gros réac qu’il est,  pour lui, les familles déstructurées ne sont pas des familles, et seule la famille patriarcale a une importance concrète et réelle. De plus, il rajoute que l’absence de structure est ce qui a mené au libéralisme actuel.

En gros : «  si jamais votre mari vous plaque ou meurt alors que vous avez deux gamins en bas âge, mettez vos gamins à la DASS !!! ».

Ce n’est pas vraiment la première fois que je lis des conner…… des arguments fallacieux similaires. Ca ressort dans bien des débats : l’adoption, le mariage homosexuel, l’insemination artificielle, le divorce, la polygamie, etc etc etc etc etc !!!!

Si on en croit les psychologues, des mômes qui n’ont pas d’  « image parentale stable » (à comprendre un papa et une maman) vont avoir des handicaps sociaux et psychologiques évidents durant toute leur vie.

Bon, alors, venant d’une famille monoparentale sans pater familias, je suis obligé d’être agacé  par ces propos aussi stupides que clichés. 

Bon , enfait, je suis plus qu’agacé. Je suis blessé. En fait, je suis beaucoup plus meurtri que pour le coup des dealers noirs et arabes.

Je vais dire quelque chose qui va choquer pas mal de gens, mais honnêtement, l’absence d’image du mâle dominant, je m’en fous royalement, ma mère a été assez chiante pour deux. De plus, au vu de mes amis et de certaines personnes que je connais, ca ne me dérange pas, mais alors là pas du tout. Pas une seconde.  Je ne me suis pas fait ni tabassé, ni violé, ni insulté, ni expulsé, ni trompé, ni volé, ni humilié, ni escroqué. Je n’ai pas vu ma mère pleurer parce que j’avais des petits frères disséminés ou que mon pater rentrait de « week ends d’affaire » en sentant le parfum, et autres trucs du genre. Je n’ai pas une image non plus du «  male dominant » buvant sa bière sur le canapé et rotant et petant à heures fixes.  Je n’ai pas une idée séparée des droits et des devoirs au sein d’une famille. Bref, ca ne m’a jamais gêné.

Bon, je sais, je vais à l’extrême, tous les hommes ne sont pas salauds, et je suis bien placé pour le savoir. De plus, ca arrive de plus en plus que ce soit eux qui se retrouvent avec des enfants à élever seuls. Toutefois, je trouve que ces propos ne sont pas juste des mensonges. Ce sont surtout des insultes.  Parce que je pense à tous ces hommes et ces femmes qui se battent, jour après jour, seuls, pour élever leurs enfants, qui galèrent, et qui souvent souffrent de la situation, et qui n’ont pas besoin qu’un petit con facho vienne leur dire que leurs enfants auront toujours des manques dans leurs vies. Surtout que quand on regarde, les foyers monoparentaux sont vachement à la mode. Apres tout, avec un 40%  des mariages qui finissent en divorces, les cas d’abandon de famille ou juste de non reconnaissance d’enfants, l’engouement n’est pas prêt d’arrêter. Alors, que doit-on dire à ces familles ? « Vous voyez Véronique

Dimanche 25 avril 2010 à 0:42

marrant, pour un sadique de premiere, mais j'ai decidé de receuillir des condamnés à mort.
Non, pas des haitiens. Non , pas d'anciens chiliens. Mais non, pas des somaliens. Juste des souris rescapées d'experiences de biologies. Elles sont casse couilles, bruyantes, puantes. Et adorables ^^
Et ca me fait de la compagnie. Ca tombe bien, j'en ai bien besoin ^^
blague à part, elles sont en train de me piquer mon espace vitale , les monstres. Ma chambre sent la litiere mouillée , une horreur . Mais bon, c'est pas comme si je pouvais les relacher , non plus. Et puis, meme. Je les aime bien . Elles sont chiantes, mais tellement adorables. Et puis, ca me donne l'impression de pouvoir à nouveau faire des trucs bien, comme au moment ou je m'interessais encore au monde . Peut etre n'est ce qu'un premier pas , apres tout. Allez savoir
http://darkmaxxx.cowblog.fr/images/DSCF2130.jpg

Vendredi 23 avril 2010 à 0:14

Amis du soir, bonsoir

Aujourd’hui, j’ai passé un peu de temps avec une vielle amie de passage (marrant, le mois d’avril, j’arrête pas de voir des vielles têtes, c’est rafraichissant). On a discuté de tout et de rien, mais surtout de nous. Pas nous, comme entité commune, hein, mais juste nous, elle et moi, êtres autrefois d’une proximité effarante et désormais totalement dissociés. On a discuté de ce qu’on était et de ce qu’on voulait être. Et de ceux qu’on sera et de ceux qu’on aimerait être. Et d’à quel point on a changé radicalement, elle et moi.  J’aime bien son nouveau elle, elle déteste mon nouveau moi. Logique ^^

C’est marrant, mais quand je discute avec de vieux potes qui m’ont connus y a vraiment longtemps, j’ai toujours l’impression d’être un génie (c’est agréable, cela dit ^^). Et là, rebelote. Donc,  je lui ai demandé pourquoi une telle admiration, et là, elle m’a répondu que c’était parce que j’étais doué. En quoi donc, répondis-je. Et elle m’a dit qu’elle ne savait pas trop, mais qu’elle savait que je l’étais. Ca fait vachtement avancer le schmilblick.

Donc  là, je vais m’amuser à lister mes « dons ».

Alors, euh, dans l’ordre. Je sais cuisiner. Et quand je suis dans la bonne optique avec les bonnes personnes, je suis un dieu des fourneaux (tant qu’on me demande pas de faire de la bouffe végétarienne, en tout cas ^^)

Je sais écrire.  Fut un moment où j’aurais dit que je sais super bien écrire, mais ces temps ci, j’ai découvert l’humilité, donc on va dire que je sais écrire.

Je pense comme un ordinateur (j’me comprends)

Je suis doué en système D.

Je suis doué pour trouver des solutions.

Je suis rapide. Très rapide.  Pas meilleur, juste rapide. Ca a ses avantages et ses inconvénients.

Mais mon principal don,  je crois, c’est que je comprends vraiment les gens.  Quand j’étais au lycée, on m’appelait le copycat. Parce que j’étais capable d’imiter au poil de raie prêt le schéma cognitif des gens. Je pouvais deviner ce qu’ils allaient dire, ce qu’ils allaient penser, comment ils allaient réagir. Et que j’étais capable de le retranscrire.  Je sais transmettre mes pensées et mes émotions aux gens. Où du moins, je le savais. Je sais encore voir comment réfléchissent les gens, pour peu que je n’y sois pas trop lié. Par contre, je ne sais plus transmettre mes émotions. Pas directement, en tout cas. J’y arrive par mes écrits. Ce qui est bizarre, parce que toute personne qui m’a déjà vu écrire sans que je le fais sans filet et pratiquement à la vitesse de la parole, et donc que je le fais instantanément. C’est juste que j’ai perdu une partie de moi-même.  Maintenant je sais quelle partie. Et je sais pourquoi je n’arrive pas à la récupérer. En fait, elle restera détachée de moi pour encore au moins 4 ans. Donc c’est pas pour tout de suite. Mais j ‘ai hâte de pouvoir la récupérer. Ca va être un pied d’enfer.  Mais bon, tant que je garde ma capacité de comprendre, ca va. J’espère que je ne perdrai jamais ma capacité à voir au delà des apparences. Encore que, vu que tout le monde me prends pour son psy (et que personne ne me paie), je suis pas près de perdre la main.

Et au final, ca donne quoi : je suis une parfaite assistante sociale. Youpiiiiiiiiiiiiiii !!!!

 

…..

Vais me tirer une balle  ….

Jeudi 1er avril 2010 à 1:24

J'ai chaud.

Deux jours que je n'ai pas dormi. Trop de boulot. Pas assez de plaisir. J'ai la bouche pâteuse. Je manque de caféine, j'imagine.

Je devrais dormir, mais le sommeil me fuit. Encore. Aucun intérêt, de toute façon. Mes rêves ne me plaisent pas. Quand je ne fais pas des cauchemars flippant, je rêve à des moments passés qui me font mal. Autant rester éveillé.

J'entends une fuite, je sais pas trop d'ou. Les toilettes surement. Floc. Floc. Floc. Bruit agaçant, mais ca me fait une mini clepsydre personnelle. C'est toujours bien d'avoir un marqueur de temps. Mais bon, je crois que je la réparerai demain

Ma chambre est en bordel. Des mégots trainent. J'ai cramé ma dernière clope hier. J'ai fumé presque tous les paquets que j'avais depuis un an. Je n'en achèterai pas d'autre. Aucun intérêt.

Je vois des bouteilles vides partout. C'est fou ce que j'ai bu comme saloperie en 3 semaines. Peu d'alcool, mais du corsé. Mais apparemment, je refais une fixette sur le jus de framboise. C'est épais. Acide. Ferreux. On dirait du sang. C'est bon. Floc. Floc.

J'aimerais bien pouvoir recommencer à penser posément. Ca fait un moment. Mais au moins, je recommence à écrire posément. C'est toujours ca de gagné. Non ?

Il y a une femme qui rit. Je déteste. Pourquoi autant de gens heureux alors que moi, je le suis pas ? Injustice criante. Saloperie de karma.  Bref. Je suis jaloux.

La lune est belle. Elle est pleine. Encore un mois où je n'ai pas fait mon rituel. Lire un livre à la belle étoile, la lune pour seule chandelle. C'est quand la dernière fois ou je l'ai fait ? Aout dernier, je crois. Non. Juillet. Je me rappelle. Chouette nuit. J'avais embrassé une inconnue qui sortait de boite. Et l'avais  à moitié porté jusqu'à son taxi.  Son haleine sentait la Margarita et les chewing gum au melon. C'était drôle. Elle avait de jolis yeux. Lucides. Ca devait être les seules choses lucides chez elle. Je crois qu'elle voulait que je rentre chez elle avec. Tentante proposition, mais je ne profite pas des femmes saoules. J'aime pas être une décision regrettée, ca m'arrive trop souvent.

Elle recommence à rire. JE l'envie. Moi aussi, j'aimerais bien récupérer ma joie de vivre. Me sens seul. Pire. Abandonné. C'est agaçant. Floc. Floc.

Un chien hurle. Cool. Après tout, c'est la nuit pour. Éclate-toi, loup garou. Et chope une brune, surtout. Arf. Floc. Floc.

Ma tête me fait mal. J'ai pas trop les yeux en face des trous. Ca fait combien de temps que j'écris ? Je sais pas trop. Bizarre. Glauque, même. Je devrais me lever. Tout à l'heure. Je suis trop fatigué pour me lever. Et puis même, je suis glauque, après tout. Autant assumer.

Merde. Ma poitrine me fait mal. Je dois avoir un amphiseme. D'ailleurs ma respiration s'emballe. J'ai des hoquets. Qu'est ce qui se passe? Ah non, ca va. Fausse alerte, c'est passé.

FLOC FLOC FLOC.

Mince, la fuite s'aggrave. Je devrais aller regarder. Tiens ? Mon tee shirt est mouillé ? Qu'est ce qui se passe ? Oh merde. Je pleure. Depuis le début ? Etrange. 

La pleine lune, ca me réussit pas.

Dimanche 28 mars 2010 à 14:31

+3C’est l’une des phrases qui te marquent, quand t’es petit. Ma mère ne me l’a jamais dit. Mais c’est implicite. Un homme, ca ne pleure pas. Un homme, ca évite de souffrir. Un homme, c’est solide, tout le temps. Un homme, ca ne craque jamais. Un homme, c’est un arbre auquel on est sensé se rattacher quand les choses vont mal. Un homme, c’est dur.

Gros ramassis de connerie non viables et débiles. Le problème, c’est que ca marche. Je pleure une fois tous les deux ans, environ. A tout casser. Les années fastes. Je ne sais pas. Il y a une petite voix qui dit que les larmes sont pour les faibles. Et les faibles, ca s’écrase. Donc toi, tu encaisses.

C’est marrant à dire pour un type qui a été un pleurnichard une bonne moitié de sa vie. Avant, je pleurais pour un rien. J’étais un poil capricieux, aussi, faut avouer. Une vraie chochotte. J’ai arrêté quand je me suis rendu compte que les larmes ne valaient rien.

 Au fur et à mesure, un homme « digne de ce nom » apprends une chose : mieux vaut détruire que souffrir.  Fait mal, et la douleur passe. A ce moment, je suis devenu violent. Vraiment violent.  Je me suis battu pour le fun, pour l’envie, pour la rage. Je me battais déjà avant. Peut être parce que j’étais petit et que tout le monde voulait me prendre comme faire valoir. Quand tu fais 20 cm de moins que les autres, tu apprends à frapper vite et ou ca fait mal. Vu le nombre de manchette dans la gorge que j’ai envoyé, je me demande comment ca se fait que je n’ai jamais tué personne. Mais passé un moment, j’ai commencé à frapper à chaque fois que quelque chose me déplaisait. J’ai balancé des pierres dans des vitres. J’ai balancé des pierres dans les glawis. J’ai  écrasé des genoux, pété des nez, cassé des dents. J’ai le rebord d’une incisive brisé, souvenir tendre de l’époque où tout le monde me prenait pour un psychopathe (encore que tout le monde me prends encore pour un psychopathe, mais bon, ca, j’y peux rien, question d’aura).

Le problème avec la violence, c’est que ca s’accorde mal avec le calme et la lecture. Alors, ca soulage, oui. On ne pleure plus. Même quand on perd. Parce que l’adrénaline fait tout passer.  Que frapper fait du bien. Un bien fou, c’est le cas de le dire. Mais c’est fade, c’est creux, c’est brutal. Et la ou le bats blesse, c’est que c’est tout ce qu’il y a de plus anti-intellectuel sur terre. Et moi, je suis un intello de première facture (même si ca me fait chier). Frapper c’est bien, mais ca empêche de lire.  Résultat, les ecchymoses non plus ne valent rien. Le rire, lui, il vaut quelque chose. Le mépris aussi.

Et la, on apprend à s’emmurer. A se couper du monde, petit à petit.  De toute façon, c’est tellement facile quand on est différent que ca ne demande pas énormément d’effort. On se laisse juste porter par le courant. Et la, un beau jour, on se rend compte qu’il y a le monde et vous. Et c’est pratique. « L’enfer, c’est les autres ». Et bien quand on enlève le paramètre « autres », le paramètre « larmes » équivaut quasiment à zéro (sauf quand Tifa meurt, tuée par Séphiroth. Pourquoooooooooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii ?????) Mais le silence non plus, ce n’est pas marrant. Rahlalala, dure est la quête pour tarir ses cascades personnelles.

Et un jour, on tombe sur le cynisme. Le vrai. Le scholastique. Celui de Diogène. On apprend à voir les choses d’un air détaché, pragmatique, où il n’y a pas de vainqueur, juste une situation. L’avantage, c’est que ca éclaircit l’esprit. Le détachement, le vrai, c’est une quête de la sagesse, mais qui prends ses bases sur la méfiance et la défiance envers le genre humain. Mais c’est tellement agréable.  On se rend compte que la dérision empêche les larmes. Même si elle transforme le sourire en grimace et le rire en gloussement.

Le plaisir s’affadit, mais les larmes se sont taries.

 

Le problème dans tout ça, c’est que moi, de temps en temps, j’aimerais bien pleurer. Après tout, c’est chouette, les endorphines. J’aimerais bien pouvoir me lâcher, hurler quand il faut, pleurer quand j’ai mal. Frapper quand j’en ai envie, tout péter, m’égosiller. Avoir des réactions sans me poser la question des conséquences. Juste arrêter d’être intelligent et de toujours voir les choses d’un point de vue global. Merde, c’est chiant, après tout, d’être le type qui ne juge jamais et qui essaie toujours de voir plus loin que sa colère.

J’aimerais bien être un être humain normal, de temps en temps.

Jeudi 25 mars 2010 à 0:23

Amis du soir , bonsoir

Quelques fois, mes amies me tuent ^^
D'abord, j'ai la banlieusarde de base, celle que tu es sure qu'elle va jamais quitter l'idf qui se retrouve en moselle ( arf, j'en rigole encore ^^ )
Ensuite, j'ai ma pote anorexique qui a decidé de prendre du poids, parce que " les sacs d'os, c'est vraiment trop moche )
Et la, en pleine librairie, alors qu'on est en train de chercher un modele d'intra ( d'ailleurs , si quelqu'un veux m'en acheter, ne vous genez pas, si si , j'insiste ) , elle me sort " putain, tu m'enerves, tu pues le sexe "

....

Bizarrement, pour elle , comme pour moi, c'était un compliment ^^
Fiouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu !!!!
Moi qui pensais avoir perdu mon aura. Pinaise, ca ma manqué.
Hein ? Ah, non, c'est parce que c'est pas la première fois qu'on me sort ça. En fait, c'est même du très récurrent ^^ Quand j'étais au lycée, c'était même la principale raison de mon succès. Si j'ai bien compris ce qu'on a essayé de m'expliquer : 1 , mon odeur est celle de la luxure. Non une odeur mélangée de sperme pas frais et de cyprine séchée, non non. Plutot une odeur qui influe sur la libido féminine. En gros, niveau phéromone, je suis dans le top 20 national.
De 2, je dégage une impression de luxure sous jacente et effleurable, alors que dans mon comportement, on dirait plutot un moine bouddhiste. Si j'ai bien compris, le mélange est un appel à la luxure .

C'est dommage que je ne puisse controler ce truc, je trouverais ca kiffant. Parce que malheureusement , ca m'arrive n'importe quand. Et avec n'importe qui. Je me suis retrouvé un certain nombre de fois avec les soeurs/cousines/voisines/meilleures amies qui me faisaient du plat, juste comme ca, sans que j'ai rien demandé .

n'empeche, j'adore cette idée. après un moment à m'etre un peu emmerdé à ce niveau , savoir que je peux recommencer à filer des palpitations fait plaisir à mon égo.
Bon, maintenant que la partie théorique est en pleine ébullition, il va falloir que je me remette aux T.P. Aaaaaaaaaaah, recommencer l'amour tantrique. Ca va etre un pied d'enfer. Faut que je me rachete de la chantilly en aerosol ^^

C'est étrange, cela dit. D'habitude, ca m'arrive quand je suis en pleine effervescence. Or, là, c'est assez rare que je me sois senti aussi seul .
Mon corps appelle alors que j'ai juste des envies d'oubli. Allez comprendre. Allez comprendre.

On m'a aussi dit que je redevennais froid. Ca j'aime encore plus ^^
Et puis, ce n'est pas comme si c'était vraiment étonnant, non plus . C'est toujours la meme chose. Pourtant, j'arrete pas de clamer haut et fort que je suis un sale type. Mais à chaque fois que je fais quelque chose, on me pleure dans les oreilles. Si tu cours avec de la nitro et qu'elle te pete à la gueule , tu iras te plaindre ?  NOn , tu fermeras ta gueule parce que tu as fait une connerie. Bah la , c'est pareil.
De toute facon ,généralement, ca n'arrive pas sans raison . je ne suis qu'un large miroir. Sois gentil et je serai une crème. Sois vache et tu auras besoin de crème. Aussi simple que ca. Et pourtant, non, ca ne rentre pas. Etrange. Peut etre devrais je me faire tatouer quelque part " attention, max mechant !!! "
Remarquez, ca pourrait être marrant.
Au moins, l'obstination des gens me file des raisons de sourire. C'est toujours mlieux que rien . Faut avouer que j'ai pas vraiment le coeur à rire , ces temps ci. J'ai l'impression d'accumuler de la poisse à l'état brut.
Bah, pourvu que ca passe.

Lundi 22 mars 2010 à 17:20

Je crois qu'il est temps que je tire un trait sur pas mal d'évenements , pour essayer d'aller de l'avant

Bon, j'admets , j'ai du mal. Enormement de mal. J'ai tellement de trucs à oublier en 3 ans. Fiouuuuuuuuuuuuuuuuu !!! La liste est abyssale. Entre les gens et les evenements, je m'en sors plus
Mais il faut que je le fasse. Il faut que j'arrive à effacer un pan entier de ma vie pour retrouver le sommeil.
Argh, dieu que c'est compliqué. Par chance, étant un flemmard , ca aide.
Que voulez vous, il y a tellement de gens qui ne valent pas la peine qu'on s'en rappele que c'en est épuisant.
Sans oublier l'énorme suite de conneries qu'on a pu faire ^^

Dimanche 21 mars 2010 à 7:19

Amis du soir, bonsoir

ahlalala, j'avais oublié à quel point c'était fendart de s'eclater en boite. De suer pendant des heures, entrainer par le tempo de la musique. IL faut bien l'avouer, ca fait un bien fou. Ca faisait une éternité, et je crois bien que je vais y retourner le week end prochain.
Sinon, bah, ca va, je gere.
Je recommence à remettre en balance tout ce que j'ai fait en un an. Pinaise, c'est moche ^^
un an à accumuler les conneries. Ca fait long
Time to stop

Mercredi 17 mars 2010 à 23:35

Bien.
Suite à une réflexion idiote mais nullement à caractère raciste, on m’a encore sorti que j’étais africain.

Bon, alors, je dis stop, parce que ca commence à me courir, c’t’histoire.
Alors, je le dis tout de suite : Bullshit.
Je ne suis pas africain. Je peux le dire en la langue que vous voulez, si ca vous branche. Ca me gène pas plus que ca.

Alors, je vois d’ici ce qu’on va me sortir comme arguments débiles et insipides :
J’ai honte de l’Afrique et de l’esclavage.

Bon, alors, euh, disons le tout de suite, hein : Je suis descendant d’africains et d’esclave. Je n’ai aucun problème avec ca. AUCUN !! Je vois mal comment je ferais pour nier que je suis noir, déjà. C’est pas que, mais c’est un peu visible, hein ! Donc, oui, je suis noir, donc obligatoirement, mes ancêtres venaient d’Afrique, pas de Bangkok. Bon, cela étant dit : descendant. Vous entendez ? DESCENDANT !!!!!!

Je suis descendant d’esclave. Et alors ? Je ne banalise pas l’esclavage, loin de là. C’est juste que mes ancêtres étaient esclaves. Pas moi. Je n’ai jamais fait, et ne ferai jamais une fixette la dessus. Ce n’est pas pour autant que je cautionne ni le fait, ni le traitement dans les livres d’histoire de la république.
(L’esclavage a été une pratique couramment utilisée durant l’antiquité. Auxquelles on peut rajouter le servage et l’asservissement pour dettes. Ce qui fait que je suis sur que si on faisait l’arbre généalogique des gens jusqu’en -2000, on se rendrait compte que 85 % des gens ont des esclaves dans leur ADN, minimum. Donc, me fait pas chier)

Je n’ai pas honte de l’Afrique. Tout simplement parce que je sais ce que l’Afrique a à offrir, c'est-à-dire bien plus que juste des mômes avec des poux atteints de kwashiorkor comme on montre tout le temps à la télé. Autre chose que des girafes et rebelles armés. Et pour ca, je trouve l’Afrique intéressante. Mais ca n’ira jamais plus que ca. Je n’ai rien d’africain, excepté la mélanine.

Ma mère est née en Guadeloupe, comme mon père, mes grands parents et leurs grands parents. J’ai pas eu droits aux Tam tams de l’Afrique, mais aux ka de chez moi. Et j’en suis fier. TRES !

Je sais où je suis né, d’où je viens et probablement ou j’irai mourir. Je connais son odeur, son rythme, ses chants et ses peurs. Et je viens de la Caraïbe. Et croyez moi, elle n’a rien à voir avec l’Afrique. J’ai beaucoup plus à voir avec un cubain ou un équatorien qu’un congolais. C’est un fait. Je viens d’un coin ou le métissage n’était pas une obligation mais un mode de vie. Chez moi, l’indien se mêle au blond et au noir. Et c’est un fait. Et c’est tout une culture qui en a résulté. Et une culture qui n’a rien à envié à aucune autre, même si ca fait des années qu’on essaie de la détruire et de la caricaturer.
J
’aime chez moi, et je n’ai pas l’intention de laisser quiconque la banaliser ou rien d’autre.

Je vais poser une question, mais combien de fois avez traité un américain d’anglais ou d’hollandais ? Jamais. Parce que vous savez qu’au mieux, il rigolera, au pire il vous descendra. C’est un fait. Et pourtant, c’est un blanc dont les ancêtres viennent d’ailleurs. Vous iriez traiter de portugais un brésilien ? Ou d’espagnol un mexicain ? Non, ca ne vous viendrait jamais à l’esprit. Et pourtant, c’est pareil. Sauf que pour vous, un noir, c’est réduit à une image tronquée de la réalité.
Déjà, il serait temps que vous compreniez un truc : un africain, c’est vague. L’Afrique, c’est 53 pays, soit plus que l’Europe. Pourtant, dans votre tête, un belge, c’est pas un grec. Alors, de grâce, arrêtez de voir un congolais comme un zambien. Ca ne se ressemble même pas. Enfin, quand on prend le temps de regardez, vu que pour la plupart d’entre vous, un noir reste un noir. Sauf qu’un noir, c’est beaucoup plus que ca. Il y en a qui viennent de pas mal d’endroit. Dont des Antilles

Donc, de grâce, par pitié. Evitez de faire des amalgames, parce que c’est chiant (d’ailleurs je sens que le prochain qui va me sortir ca va se taper mes crampons dans les dents)

Mercredi 17 mars 2010 à 1:11

Amis du soir , bonsoir

Pfiou, j'avais oublié à quel point c'était hardcore de porter des lentilles. Ca file de ces maux de tête , un truc de fou. Et puis, c'est surtout le changement de distance. C'est comme passer de ses lunettes à des longues vues. j'ai super du mal, les premiers quarts d'heure. j'ai l'impression que je vais tomber. Ou vomir, ca depend des jours ^^ mais va falloir que je m'entraine à les porter, si je veux pouvoir profiter de ma soirée. Ah oui, c'est vrai, oublié de le dire, mais je vais dans une super soirée samedi .
http://darkmaxxx.cowblog.fr/images/flyerlovefinder.jpg
Ca faisait tellement longtemps que je suis pas allé en boite que je me suis dit que je pouvais payer cher, pour une fois ^^
je vais y aller en loup solitaire. j'ai qu'une seule amie qui y  sera , et elle sera beaucoup trop occupée à draguer pour se rappeler ma presence ( surtout que l'open cocktail, ca va etre ravageur, aussi bien pour elle que pour moi ^^ )
Mon seul probleme reste comment me debrouiller avec mes cheveux. Je crois que je vais etre limité à l'option TONNE DE GEL .
Vais m'acheter deux pots de fixation béton et roule cocotte ^^
Sinon, je me suis remis au rap, avec le dernier album de Casey. Un regal .Enfin, ptet pas pour tous, elle est assez hardcore.Mais moi j'adore. J'écoute à la gloire de mon glaire et reves illimités à longueur de journée. Faut avouer que j'aurais pu écrire les deux.
Quelques fois, quand on est troublé , rien ne vaut le retour aux racines.
Y a des fois, je me demande à quoi je pensais ^^'

Samedi 13 mars 2010 à 14:24

Amis du soir, bonsoir

Max aimerait recuperer ses amis d'avant.
Non pas que ceux de maintenant ne soient pas marrants ( enfin, les rares qui me restent, du moins ).
C'est juste que j'arriverai jamais à me sentir assez à l'aise avec eux. Ceux sur paris, en tout cas.
Meme ceux avec qui j'étais sur les meme ondes, ca s'est affadi. Sans doute est ce de ma faute. J'ai tellement changé en deux ans. En mal, d'ailleurs ^^ . Mais j'arrive plus à recoller les bouts. j'ai l'impression de differer totalement d'avant. Et en meme temps que seuls mes potes de la grande époque pourrait m'aller.
Bon, il faut avouer que c'est la seule époque de ma vie ou je me suis vraimetn confié, vraiment laché , vraiment ouvert. Il faut avouer que vu la bande de traine misere  que c'était, je pouvais y aller franco ^^  Et pourtant, aussi nazes aient ils jamais été, ils avaient la vraie ouverture. C'est ptet ca mon probleme avec mes potes de maintenant. Ils se croient ouverts alors qu'ils ne le sont pas du tout. Moi , je sais que je ne le suis pas .je suis limite psychorigide, et ca me va très bien ,d'ailleurs ^^ je fais pas le faux à dire que j'aime tout le monde alors que je taille tout ce qui me plait pas. C'est pas mon genre. Deja , je taile personne, j'ai la flemme. Ceux que j'aime pas, ils le savent d'emblée, j'ai jamais été discret, j'ai l'aura libre ^^
Non, mon probleme , c'est que je n'aime pas les faux semblants.
J'ai plusieurs de mes amies qui essaient desesperement de ressembler à des trucs qu'elles ne sont pas, se detruisant le karma , et tapant sur le mien au passage.  Je n'ai rien contre l'idée du changement. Mais j'ai pas envie de me faire à supporter des girouettes. 

Bref, je dois juste etre un poil aigri. Mais mes potes m'ennuient. Je me demande pourquoi c'est toujours si difficile d'être soi meme. Et surtout d'accepter l'autre comme il est. Je sais pas, je le fais super bien , ca. Mais je dois etre un cas à part.
Encore un domaine ou je le suis . Youpiiiii

Je devrais arreter d'etre catégorique, hein ? J'aimerais bien, vous savez. mais je sais pas comment on fait. J'ai toujours été cash et trash.  Les dernieres fois que j'ai essayé de pas l'être, je m'en suis prisplein la tronche. Donc ca a tendance à calmer. Le problème, c'est que je ne suis plus aussi solitaire qu'avant. Avant, c'était chouette. je pouvais passer 3 semaines sans jamais ouvrir la bouche pour autre chose que manger. Je prenais mon appareil photo et je partais en balade, parfois pendant des journées entieres, ne revenant que le lendemain, n'ayant pas dormi de la nuit. Me promenant ici et là, sans probleme. MaisMaintenant, si je rééssaie ca, je vais me faire chier. Je me suis tellement habitué au contact humain que ca m'est devenu necessaire. Argh, je hais la grégarité de l'espece humaine. J'aimerais pouvoir recommencer à voir les gens comme des cafards ou des nuisances. Sauf que je ne peux plus. A la seconde meme ou on se rends compte de sa place sur la roue karmique, on ne peut plus en changer.   Un jour, j'ai decidé de voir l'homme comme une entité complete, et pas juste un assemblage de processus chimiques et cognitifs . C'était pas la meilleure idée du monde,m ais je ne peux plus revenir en arriere. Et c'est chiant.  Parce que ca a tout changé en mois.
Y compris mes relations avec les femmes . Je me demande quand est ce que les femmes sont passées pour moi de moyen à but. Comment on fait pour passer du salaud créateur de groupies à homme au foyer qui espere à la fenetre ? C'est quoi ce bordel, putain !!!

Enfin bref, je suis face à un probleme cornellien : je n'ai envie de voir personne, mais j'ai envie de voir du monde. je dois faire quoi ? Recommencer à m'abrutir en allant dans des soirées ou je me torche jusqu'à la limite  ? Recommencer à zoner dans les parcs comme un laissé pour compte ? Me remettre à taper dans tout ce qui porte un soutif ? Ou rester la à crever la bouche ouverte dans ma chambre en essayant de me tuer à coups de livres lus ?
peut etre que ca fait trop longtemps que je suis à paris, qui sait ?


J'en ai marre du crépi, je reve de sable et de montagnes. j'ai envie d'aller quelque part ou ma tête ne sera pas un problème.
J'ai envie de recommencer à me trouver beau et interessant. Pour l'instant, c'est pas gagné.
J'ai envie d'être à nouveau un mec illimité. Je me suis mis des barrieres et des limites que je n'arrive plus à grimper. J'ai envie d'etre à nouveau le type qui fait briller les yeux des demoiselles , en étant le tapis volant de leur imagination. Je suis devenu terre à terre au possible. Mon esprit est d'une fadeur. J'étais celui qui voulait devenir tout et n'importe quoi.On dirait que plus le temps passe et plus je sabre des possibilités dans mon karma. Il est temps que j'arrete des conneries. C'est decidé, je vais laisser ma marque en ce monde.

Mercredi 10 mars 2010 à 18:25

Mon corps me dit stop

Ma tête hurle sans arret. Mon estomac  me frappe. Mes intestins serpentent et crachent de colères . Mes yeux brulent. Ma gorge s'asseche. Mon nez saigne . Mes oreilles tintent sans arret.
Bref, je dois me reprendre en main.
De vielles blessures se reveillent. Certaines plaisantes, d'autres douloureuses.
Bref, je dois me remettre à dormir et à manger correctement. Sauf que ca m'ennuie. Ma vie me parait tellement sans interet qu'arranger mes conditions me parait secondaire. Par contre, ce qui me fait rire , c'est que tout mes potes montent aux créneaux pour que ca s'arrange. Ca me toucherait. Presque.  Ma vie me parait tellement casse couille.
J'ai perdu ma musicalité. 
Pour moi, tout n'était que son. Les bruits, les odeurs, les trucs que je voyais .Et surtout tout ce que j'écrivais. Tout vivait au rythme des tempos. Urbains pour mes textes, lyriques pour mes idées, sensuels pour mes nuits. Je voyais litteralement les pulsations . Petite frappe de tambours sur les murs épais de ma conscience. Et la rien. Les tamtams se sont tus, remplacés par le vrombissement lascinant de mon ennui. Qu'est ce que je me fais chier, si vous saviez. J'ai l'impression de perdre peu à peu de ma constance. Comme si je devenais un peu plus transparent à chaque jour qui passe. Sans doute est ce vrai, apres tout. L'homme finit par viellir et par tout perdre.

Lundi 8 mars 2010 à 14:38

Un week end mémorable

Enfin des vacances à deux. Son compagnon lui avait fait une surprise magnifique. Il l’avait emmené en week end à Venise. C’était le Carnaval, et la ville chatoyait de mille feux. Ils avaient passé la journée en Gondole, à visiter la ville, de fond en comble, et assister aux derniers préparatifs des parades. Cela faisait une éternité que Max n’avait pas été aussi attentionné avec elle.  

La nuit la plus romantique de leur histoire se profilait à l’horizon.

Venise de nuit était incontournable. Des torches partout. Des mimes, des jongleurs, des chants. Il avait tenu à ce qu’ils y aillent, déguisés en Arlequins. Elle n’aimait pas particulièrement ces fanfreluches, mais l’ambiance était si prenante qu’elle n’avait pu résister.  Ils se baladaient  main dans la main, et puis soudain, il avait disparu, absorbé par la foule dense du Palais des Doges.  Impossible de le retrouver, dans cet océan de masques argentés. De quoi rendre fou. Elle avait fouillé chaque recoin, arraché tous les  masques qu’elle avait vu. Mais il s’était volatilisé. Elle n’avait pas de portable. Elle avait fini par trouver un policier, qui lui avait dit de rentrer à son hôtel.  Elle n’avait même plus les clés, Max avait tenu à les conserver.  Pourtant, quand elle arriva, le Maitre d’hôtel les  lui tendit en lui signalant que son compagnon était déjà passé et qu’il les avait laissées en repartant. Elle se rendit dans la chambre. Qui était vide. Au sens littéral. Il ne restait que ses valises, celles de Max avaient disparu. Et sur le lit trônait une lettre.

Ma chérie, mon amour, mon cœur.

Tout d’abord, je tiens à  te remercier de ces quatre  dernières années. Même s’il est vrai qu’on est passé par beaucoup de hauts et de bas, sache que j’ai toujours été très heureux avec toi. Beaucoup qu’apparemment tu ne l’as jamais cru.  

Au moment où tu liras cette lettre, je serai déjà parti.  Pourquoi ? Excellente question. En fait, la réponse est simple. Il y a trois semaines, j’ai fini plus tôt avec un client et donc, j’ai eu mon après midi de libre. Vu que je t’ai négligé ces derniers temps, je me suis dit que je devrais me faire pardonner. J’ai acheté un énorme bouquet de fleurs et tes chocolats préférés, et j’ai réservé dans un restaurant 4 étoiles.  Autant y aller franco. Problème : lorsque je suis rentré pour te les offrir, tu étais dans le lit avec le voisin, nu. Vu l’activité pratiquée, vous n’avez même pas remarqué mon passage éclair, j’aurais limite pu danser la polka.  Franchement, je vois mal comment j’aurais pu faire plus dans le cliché du cocu.

Sur le coup, j’ai été plutôt désemparé, donc je n’ai pas trop su quoi faire. J’ai pensé à vous tuer. A me tuer. A tuer quelqu’un, en tout cas. Et puis, au final, je me suis dit que quitte à finir notre histoire, autant la finir avec panache.  Donc, voici, comme je te l’ai promis, un weekend mémorable.

Au moment où tu liras ce paragraphe, les déménageurs devraient avoir fini d’embarquer toutes mes affaires. Je t’ai  laissé tout ce qui avait un rapport avec nous deux.  J’ai peut être customisé un peu les albums photos, mais bon, c’est pas grave, les trous, on s’y habitue. Tu en feras ce que tu veux. Ah oui. Vu que je me suis dit que ce serait un peu pénible, j’ai quand même donné les robes et les chaussures que je t’ai offertes à la Croix Rouge, avec les vinyles. Il y a des souvenirs plus pénibles que d’autres .Je t’ai également laissé une bonne moitié des meubles, j’ai juste pris ce qu’il me fallait pour mon nouvel appartement.   Tu vas voir, on survit très bien sans télé et sans pc. A ce propos, pour l’électricité et le téléphone,  tout est coupé. Tu devras refaire un nouveau contrat, j’ai juste fait un déménagement. J’avais la flemme de refaire de la paperasse.  Bon, et puis, il faut bien avouer que j’avais envie d’être un peu mesquin, aussi. Mes clés seront dans la boite aux lettres quand tu rentreras.  Bonne chance, il n’est pas donné, cet appart.

 A ce stade de ta lecture, je devrais être en train de manger des cacahuètes dans l’avion.  A ce propos, les billets qui sont dans ton sac sont faux. Enfin, à moins qu’en Italie, il y ait réellement une Cocu Airlines (je te l’ai dit, toujours faire attention aux détails).  Ah, et c’est le weekend du Carnaval de Venise, donc tout est complet jusqu’à Mercredi. J’appellerai ton patron, histoire qu’il me raconte comment tu lui as expliqué ça, je sens que je vais me régaler.  Ah, oui. Ta mère risque de t’appeler quand tu rentreras. Pendant ton activité de rapprochement du voisinage, j’ai pris des photos, que je lui ai envoyées par email, juste avant de partir. J’attends avec impatience les commentaires qu’elle ne manquera pas de donner (j’ai été sympa, j’ai épargné ton père. Encore qu’elle, peut être pas).  Bon,  tu ne seras pas obligée de rentrer tout de suite. En fait, j’ai donné tes poissons à un orphelinat. Des poissons rares  à 1000€ pièces, inutile de te dire qu’ils n’ont pas refusé.

Je te souhaite une bonne continuation.

Ton ex.

MAX

Dimanche 7 mars 2010 à 12:46


Ahlalala, pulsion primaire incontrôlable chez certains individus. L'hiver peut dire qu'il fait ravage chez l'ego de nos concitoyens. Que ce soient les célibataires, terrifiés à l'idée de passer un printemps sans chauffeuse personnelle, ou les couples dont la libido augmente avec l'arrivée du chaud, il n'est partout question que de désir et d'apparence.
Est ce si mauvais, me direz-vous ? Apres tout, il est naturel chez tout un chacun de vouloir plaire aux autres. Le besoin de séduction est quelque chose de latent et pourtant de si visible. Il ressort à chaque tempête (voir pour certaines personnes à chaque coup de vent).
C'est normal, j'imagine. Quel moyen plus rapide de se rassurer que de se voir briller dans les yeux des autres. C'est sans doute la pilule de bonheur la plus facile à avaler, même si c'est la plus éphémère. Se sentir désiré est encore plus rapide que l'ingestion de met’. Un clin d'œil et le cœur s’accélère. Un sourire et les yeux se vitrent. Un baiser et le cerveau explose sous l'afflux d'hormone. O joie, o plaisir, o désir.
Alors zou, sortons zibeline et bottes en cuir, jupes portefeuilles et chemise en soie. Coiffeur hors de prix, régime astreignant et note de teinturier faramineuse. L'heure est venue de déchaîner les passions.
Désir, désir, désir, un leitmotiv auquel tout le monde succombe, à commencer par moi en tête de liste. Simplement, moi, à l'inverse de la généralité, je préfère désirer qu'être désiré. J'aime le jeu de la séduction. Les jeux de langage, les mots voilés, les regards langoureux, les mouvements ralentis et ces moments ou le temps semble s'arrêter pour laisser le temps de se poser toutes les questions. Est ce une bonne idée ? Le bon moment ? La bonne personne ? Les circonstances adéquates ? Et puis vient l'instant du contact. Et ce balayage de conscience, emporté par la vague des sens qui ne sera revenu qu'au moment où il faudra respirer. Et encore, c'est de la cas ou les gens sont sérieux ^^.
Peut être moi aussi, devrais je me jeter dans la bataille, histoire de savoir si mon esthétique vaut encore quelque chose. Rapide déplacement devant le miroir .... Non non, je vais faire des économies, c'est toujours aussi lamentable. Il ne me reste plus qu'à compter sur mon sens de l'humour douteux et ma connaissance encyclopédique des tortures pour espérer pécho. ..... Oui, vous avez raison, ce n'est pas gagné. De plus, il faut bien l'avouer, je n'ai pas spécialement envie de séduire. Il ne me reste plus qu'à attendre qu'une jolie naïade me remonte ^^
Encore un printemps solitaire en perspective.

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