L'amour. Le plus étrange des sentiments. Ou devrais je dire le plus mystérieux. Celui qui n'a ni but, ni conséquence, ni réelle cause. Le sentiment qui change, qui chamboule qui détruit, aussi bien par sa venue que par son départ.  L'amour, ou plutôt LES amours, car il y a autant d'amour que de fleurs dans un champ, même s'ils existent de multiples classes dans l'amour. Apres tout, il y a l'amour'-tendresse, quand on aime quelqu'un pour sa tendresse, son affection et sa présence, plus que pour sa réelle attirance. Il y a l'amour-passion, qui tient plus de l'animal que du réel humain. Cette sensation qui dit que celle-ci est mienne, et où chaque pore de la peau crie cet état de fait. L'amour dépendant est lui plus pernicieux. C'est celui ou l'autre devient un besoin sans cesse croissant, dévorant l'autre de l'intérieur par son absence. L'amour destructeur, qui tue à petit feu les deux protagonistes, pour des raisons aussi diverses que variées. L'amour protecteur, qui est celui qui vient de la dette.  Et il y a l'amour véritable, qui est le croisement de tout cela.  Et plus encore. Ou moins encore, selon l'angle. L'amour, quelle blague, il faut avouer. Cette chose sans queue ni tête qui fait plus mal qu'elle ne fait de bien. J'aimerais dire que ça ne m'arrivera plus jamais. Mais nous savons tous que c'est faux. Je fais malheureusement partie de ces gens qui ont besoin des autres. Ou plutôt d'une autre. Non pasque je ne puisse pas. C'est plutôt que je ne veuille pas  .Jaime être amoureux. Plus que que je ne déteste ça (et dieu seul sait que je déteste infiniment cela). Je me demande ce qui m'est réservé, pour la suite. Apres tout, nous l'avons tous remarqué, Eros ne m'aime pas. Mais reste à voir s'il préfère me faire mal indéfiniment. Pour être franc, j'avouerais que je préférerais que non. J'en ai un poil assez  de souffrir. Je veux juste une histoire normale.  Une toute pitite pitite.  Je veux me perdre dans les yeux de celle qui m'aura choisi. Et c'est tout.