Vendredi 24 février 2006 à 5:36



Alors, où en étions nous avec les peripéties de notre jeune homme ?
Ah oui. Apres une nuit où lui et son amie ,ont fait ce qu'on passe la nuit sur xxl , il est reparti dans son oiseau de fer, non sans quelques regrets, mais bon, on ne fait pas toujours ce que l'on veux. La vie est cruelle, quelques fois. Mais bon, quand il n'y a plus de choix.
So welcome to paname city , ses parisiens , sa tour effeil et ses merdes sur le trottoir. La routine en somme. Il reprit donc ses habitudes, ses amis, ses études. Mais je crains fort qu'il ne fut plus le meme durant cette periode. Comprenez qu'il est assez dur de se rappeler de ses cours quand on a des images qui dansent devant ses yeux. Et lui, il tenait à ses images. Toutes ses pensées ne tendaient que vers un regard chaviré, des levres gonflées par le desir, et des cheveux eparpillées sur un lit. C assez dur de se replonger dans la psychologie , dans ce cas surtout .
Pourtant, il le tenta. Mais comme tout étudiant avec les idées royalement ailleurs , il se vianda malproprement.
Il s'en foutait royalement, remarquez. Il n'avait choisit cette voix que parce que c'était relativement facile. Rien à voir avec un plaisir quelconque. Alors ca ou autre chose.
Non, il ne pouvait se laisser aller. Il n'allait quand même pas se morfondre dans son coin pour rien. Le meilleur moyen de ne pas se prendre la tête était encore de se noyer dans le probleme. Donc, il fit ce qu'on evite de faire ce cas ci: Il lutina de droite à gauche. Et pourtant, il n'arrivait pas à decrocher ce regard de ses pensées. Mais qu'avait elle bien pu lui faire ? Cela semblait plus à un cauchemar qu'à rellement ,une lubie passagère.
En fin de compte, il cessa toute relation avec qui que ce soit aussi rapidement qu'il avait décider d'exagerer la dose. Il savait tres bien que ca ne serait jamais une solution. Et puis, nul besoin d'une femme pour oublier. Il suffisait qu'il s'occupe l'esprit d'une maniere differente. Et aléatoirement le portefeuille. Il choisit donc le seul truc qu'il avait dit qu'il ne ferait jamais: Il devint infirmier. C'était plutot sympa en fait. Se sentir vraiment utile était un sentiment somme toute assez grisant. Et puis, il se faisait un peu d'argent comme garcon de salle, en attendant de trouver mieux. Il travailla comme un fou pendant des mois, se contentant de sorties entre amis de temps à autre , plus souvent autre qu'autre chose d'ailleurs. Il preferait eviter les gens, pour l'instant. Il ressentait des choses troublantes , et tant qu'il ne saurait pas ce que c'etait, il n'avait pa envie d'approcher quiconque.
Malheureusement, fortuna est plutot cruelle avec les gens qui cherchent à eviter les problemes.
Ses pensées revinrent sur le devant de la scene alors d'une bête soirée chez une de ses meilleures amies. Soirée ou il etait obligé de venir, vu qu'il l'avait evité pendant quasiment un mois. Elle finirait par lui arracher les yeux, et il y tenait encore un petit peu.
Une soirée "tenue decontractée" . Traduction , choisir le truc qui est moins chic que le smoking et plus que le blazer. Pour un homme qui s'habillait de chemises de surfeur, ctait tout de même assez agacant. Il avait tendance à se voir comme un serveur en costume. Finalement, il se contenta d'une veste demesurement longue. Elle se contenterait de ses baskets. C'etait "decontracté" non ?
Il sortit de chez lui , et se dirigea en gromellant vers l'appartement de son amie. Il aimait marcher à travers Paris. Il n'aimait peut etre pas les gens dedans, mais paris, en elle meme , degagait une atmosphere etrange. Surtout ce soir, par cette nuit sans lune . Il se sentait badin, Peut etre finalement qu'une soirée tranquille ne lui ferait pas de mal. C'etait toujours mieux que rien. Apres tout , il n'avait que 21 ans. On ne se terre pas chez soi , à cet age la. Il sonna , se sentant rasseneré, soudainement. Qui sait, il trouverait peut etre quelqu'un avec qui oublier l'espace d'une nuit sa solitude ambiante.
C'etait une fête assez animé; quoiqu'un peu guindé pour lui. Il n'était pas tres social, encore moins quand il fallait parler , et la , on etait vraiment la pour parler. Il se mit quelques trucs à grignoter dans une assiete et se refugia sur le balcon. Qu'est ce qu'il n'aurait pas donné pour etre chez lui .Il s'assit tranquillement sur un transat et comtempla le ciel. Il se demandait ce qu'elle pouvait bien faire à cet instant précis. Mais il ne voulait pas y penser. Rien ne servait de s'imaginer des trucs qui n'arriveraient jamais. Mieux vallait s'accrocher au present, et en profiter. Il se dit qu'il devrait peut etre songer à courtiser quelques demoiselles. Ca ne serait peut etre pas du luxe, apres tout. Il etait sur le point de se lever quand soudain son amie surgit devant lui, le faisant presque sursauter
- Tu etais donc la?!? dit elle sur un ton de reproche
- Ben tu me vois, non? maugrea t-il
- Soit pas vache, j'ai besoin de te presenter quelqu'un , tu verras, elle est super. Tiens, ajouta t'elle,justement elle arrive.
Il se tourna, interessé par la nouvelle catastrophe qu'elle voulait encore lui balancer dans les pattes , quand soudain , il palit, s'etouffant presque d'une bouchee d'aperitif. C'etait impossible. C'etait ELLE. Ctait un cauchemar. Ca pouvait pas etre elle. Un ocean devait les separer. Elle ne pouvait pas arriver. Pas maintenant.
- Alors, elle te plait, lui chuchotta son amie à l'oreille. C'est une vielle amie à moi, ajouta t'elle. Elle debarque parce qu'elle s'est disputé avec ses parents, donc elle a decidé de venir finir ses etudes ici.
Une alarme etait en train de rugir dans sa tete. IL DEVAIT FUIR. Et vite. Mais comment, par où ? Son portable !!!! . Il envoya discretement un message à un ami pour qu'il le rapele et se prepara à faire face à sa nemesis.
- Bonsoir, dit elle avec une voix velouté. Ca faisait longtemps ajouta elle, avec un sourire mutin
- Bonsoir, repondit'il en essayant de d'eviter son regard, et de ne pas chercher une issue avec un regard de bête traquée. Hum, ca fait longtemps que tu es la ?
- Depuis le debut de la soirée. Je n'ai même pas vu quand tu es arrivé.
- La discretion est ma marque de fabrique, non ? Et puis, je n'avais pa envie de me faire remarqué , je n'avais pas vraiment envie de venir en fait, ajouta t'il, en evitant le regard courroucé de son amie. En fait, normalement, j'avais un truc à faire ce soir avec un medecin, mais il ne m'a pa rappelé , donc j'ai cru qu'il avait laissé tombé. Quand j'ai vu ca, je me suis dit " autant venir ".
Il essayait par tout les moyens de ne pas la deshabiller du regard. Il savait que ca ne faisait que ca ne faisait qu'une année grosso modo, mais il avit l'impression que ca faisait des siecles. Elle avait quelque chose de changé , mais il n'aurait pu dire quoi. Il devait partir. Pouquoi ce maudit portable ne sonnait t'il pas ?
- Bon, et bien je vous laisse, lanca son amie. Je prefere vous laisser entre vous .
Elle sortit avec un large sourire, en prenant soin de fermer la fenetre du balcon derriere elle. Il lui garderait un chien de sa chienne, elle et ses fichues manies d'entremeteuses.
Un silence pesant s'installa pendant une minute, quand soudain elle rompit le silence en se mettant à rire
- Tu etais un peu plus causant d'habitude.
- Disons que je suis un peu surpris. Tu etais la derniere personne que je m'attendais à voir ici.
- La vie n'est qu'une somme de peripeties. C'est bien ce que tu m'as dit une fois , non ?
- J'ai dit que la vie est somme de peripetie, pas que je suis une calculette qui les avale. Ca m'arrive d'etre surpris. Mais j'ai vu pire comme surprise ( tu parles )
- Tiens donc. Ce n'est pas ce que l'air terrifié que tu avais sur le visage
- Ah bon ? Et bien ...........
Il fut soudain interrompu par la sonnerie de son portable. Cet imbecile avait pris son temps . Il se precipita dessus, et decrocha à toute vitesse
- Allo ?
Une voix un peu ensommeillée grommella un " qu'est ce que tu veux
- C'est vous professeur , hurla t'il avec la voix la plus terrifié qu'il put reussir.
- Non c'est moi
- Ou ca ? Maintenant ? Mais ecoutez ................ Non ,j'y serais
Il raccorcha prestement, lanca des excuses à la volée , et se precipita vers la sortie en priant pour que son hotesse ne le voit pas . Elle tenterait de le tuer dans la minute.
Il fonca chez lui et ne se sentit reelement en securité qu'àpres avoir mis le verrou.
Il etait lache, il le savait . Mais il ne pouvait faire autrement. Pas maintenant. Il avait presque reussi à se sevrer. C"était pas le moment.
Mais fortuna est cruelle quelques fois.
Elle etait patout ou il etait. A croire qu'elle le suivait à la trace. Soirées, concerts, meme diners entre amis. Rien à faire, elle etait partout. Et à chaque fois, il la fuyait avec une raison encore plus minable que la precedente. Il devait fuir . C'etait une obligation. Il y laisserait sa santé mentale, sinon.
ll s'abrutit par le travail. Et reussit à tenir 2 semaines sans meme lui adresser la parole. Il s'approchait de son but.
La nuit du 31 approchait. Et la fete d'anniversaire de son ami aussi. Pourquoi fallait il qu'elle naisse le soir d'halloween. Enfin bon, ctait son ami, il n'avait pas le choix.
Il aurait donné un bras pour ne pas y aller. Mais elle le lui aurait arraché s'il ne venait pas; donc il fit contre fortune bon coeur. Et s'habilla de facon à etre meconnaissable. Scream avait du bon. Un masque qui prends tout le visage, une cape à cagoule et des rangers. Pour deviner que c'etait lui, il aurait fallu etre devin. Et il avait interet. Il s'occuperait du bar, il n'avait pas envie de se faire draguer. Pas maintenant. Et surtout, il n'avait aucune envie de la voir , elle. Alors, autant jouer sur la carte de la discretion. L'aprehension ne le quitta pas de la nuit. Pourtant, c'etait une bonne soirée. Il avait toujours aimé s'occuper des cocktails. Et preparer des trucs que seul lui pouvait avaler sans probleme. Il revit deux trois amis . Mais elle ne pointa jamais le bout de son nez. Et bizarrement, ca l'inquietait un peu. Ce n'etait pas normal. Il se serait plutot attendu à la voir la à la premiere minute du premier morceau de la sono. Il y avait quelque chose qui clochait. Et il devait en avoir le coeur net.
Donc, il deglutit lentement, et se dirigea vers son amie.
- Ou est elle ?
- Qui ?
- Ta voisine , cretine.
- Qu'est ce qui a ? On est inquiet pour sa meuf ?
- Hahahaha ! Ton humour me laissera toujours pantois. Bon, allez, ou elle est ?
- Je sais pas. Elle est pas venue
- Comment ca, pas venue.
- Elle n'a pa mis les pieds dans mon appart ce soir. C'est mieux ? J'ai essayé de l'appeler , mais ca reponds pas.
Réaction bizarre d'un homme qui cherche à fuir une femme, il traverse paris à pied pour se rendre chez elle ( vous imaginez bien que les fringues, ca a pa aidé. C que c lourd, une faux de 2m , meme en plastok ) Il se fait plein de mauvais films durant tout le trajet. Il s'attends à un choc, une nouvelle grave. Et ce fait ouvrir la porte par un espece de zombie en robe de chambre.
- Laisse moi deviner, la grippe ?
- D'apres toi ? articula t'elle entre 2 quintes de toux. Qu'est ce que tu fais la, demanda t'elle
- Je sais pas. Mais je sais ce que je vais faire. Je vais te coucher, te faire un truc à avaler, et attendre que tu t'endormes. Allez, file dans ton lit
Le ton ne laissant aucune replique, elle clopina jusqu'à son lit, les poumons à demi arrachés. Elle avait vraiment l'air mal en point. Meme lui, il ne pouvait la laisser dans cet etat sans rien faire. Alors , il lui prepara une decoction et pendant qu'elle dormait, rangea un peu son appartement. Qu'elle fouilli ladedans . La femme de menage devait etre morte durant l'ere mezozoique. On aurait dit un vide grenier. Mais on s'y sentais plutot bien.
Il alla lui dire au revoir, mais elle etait encore plus mal en point qu'à son arrivée. Elle etait pâle à faire peur, et elle etait brulante. Il ne pouvait pa la laisser seule. Pas cette nuit, en tout cas. IL passa sa nuit à son chevet, passant des compresses sur son front, et lui racontant des histoires ( vu qu'elle etait dans un etat comateux, je pense que ca lui faisait une belle jambe )
Au matin, elle avait repris quelque couleurs, mais il ne put se decider à partir aussi froidement. Au final, il passa 3 jours dans son appartement, jusqu'à ce qu'elle soit dans un etat plus ou moins satisfaisant. Apres, il decampa le plus rapidement possible en esperant n'avoir plus jamais à mettre les pieds dans ce quartier
Mais il semblerait que fortuna n'aime pas ce mec.
Une nuit ou il etait de jour, donc, passablement crevé, on sonna à son appart. Et le coup de sonnette etait rageur. S'il tenait l'imbecile qui se permettait de se pointer à une heure pareillle. Il ouvirt la porte violemment et se prepara à dire un chapelet de gros mots quand ses injures mourirent sur ses levres. C"etait elle .............


Bon , ca suffit pour ce soir , la suite demain

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